La situation au sein de la formation du Chabab de Belouizdad ne cesse de se dégrader depuis quelques jours, à cause des conflits internes au sommet de la direction, qui n'en finissent pas de menacer l'avenir immédiat du club. Récent vainqueur de la coupe d'Algérie, les choses semblaient rentrer dans l'ordre, puisque la direction du Chabab, sous la conduite de son président Mohamed Bouhafs, misait sur l'argent des primes du trophée de la coupe d'Algérie pour régler, d'un côté, le conflit avec les joueurs qui réclament depuis des mois les salaires impayés, et de l'autre, engager un technicien en remplacement du Marocain Badou Zaki. A ce propos, le retrait de Abdelhak Benchikha, qui avait pourtant donné son accord pour driver le Chabab, a mis à nu les grandes divergences au sein de la direction. Convaincu par le groupe de Djaâdi pour prendre en main l'équipe, Benchikha n'a pas apprécié les démarches du président, Mohamed Bouhafs, qui s'est mis à recruter de façon anarchique et sans son aval, mais aussi le fait qu'il a poussé plusieurs cadres de l'équipe, à l'image du capitaine Cheurfaoui, Bouazza, Yahia Cherif et autre Niati et Draoui, vers la porte de sortie. Une attitude qui a non seulement poussé Benchikha à décliner l'offre du CRB, mais surtout à cause des tensions au sein de la direction. L'agissement en solo de Bouhafs n'est pas pour plaire à ses proches collaborateurs, au point que ces derniers, représentés par Djaâdi et son groupe, risquent de jeter l'éponge, ce qui n'est pas pour être de bon augure. Ce conflit interne au sommet de la direction, une crise financière aiguë et une saignée massive de joueurs, dont la plupart ont saisi la CRL, ne sont pas pour arranger les choses au sein de la formation belouizdadie.