- Arabie Saoudite Le prince saoudien Mohammed Ben Salmane, propulsé le mois dernier héritier du trône, a pris hier temporairement les rênes du pouvoir en l'absence de son père, parti en visite privée à l'étranger. Par décret, le roi Salmane a chargé son fils Mohammed, 31 ans, de «gérer les affaires de l'Etat et de défendre les intérêts du peuple» durant sa «visite privée» à l'étranger, a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne Spa. Le 21 juin, le souverain saoudien, 81 ans, a nommé son fils Mohammed prince héritier en remplacement de son neveu, Mohammed Ben Nayef, limogé également de toutes ses fonctions gouvernementales. Le nouveau prince héritier a la réputation d'être un réformateur sur le mode «émirati». - Tunisie Les travaux de la 2e réunion ministérielle du groupe de contact sur «la migration clandestine le long de la route de la Méditerranée centrale», ont débuté hier à Tunis avec la participation du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui. Prennent part à cette réunion les ministres de l'Intérieur de 15 pays africains et européens, les présidents des bureaux de l'Organisation internationale des migrations et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, de la Haute représentation de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que du Commissariat européen à la migration. - Liban-Syrie Le mouvement libanais Hezbollah, allié de Damas, a affirmé hier que son opération contre des «terroristes armés» dans l'est du pays, à la frontière avec la Syrie, était «presque terminée». Le Hezbollah chiite a lancé cette opération vendredi dans la région de Jouroud Aarsal. Située dans l'est du Liban autour de la localité d'Aarsal, Jouroud Aarsal est une zone montagneuse où se sont implantés des groupes terroristes venus de la Syrie voisine et qui abrite, dans des camps informels, des milliers de réfugiés syriens ayant fui la guerre dans leur pays. - Chine Il est le plus haut dirigeant chinois à «tomber» en cinq ans : Sun Zhengcai, jadis considéré comme une étoile montante du Parti communiste, est visé par une enquête anticorruption, a annoncé hier Pékin, à quelques mois du congrès quinquennal du parti au pouvoir. La commission de discipline du Parti communiste chinois (PCC) a ouvert une enquête interne sur M. Sun pour «grave violation de la discipline», a annoncé l'agence officielle de presse Chine nouvelle sans fournir plus de détails. Cet euphémisme recouvre les faits présumés de corruption. A 53 ans, Sun Zhengcai était le benjamin du bureau politique du PCC, et à ce titre l'un des 25 personnages les plus puissants de Chine.