Dans une correspondance adressée à la Fédération algérienne de football (FAF),dont nous disposons d'une copie, le directoire de l'Union sportive de football de Bordj Bou Arréridj USF BBA, appelle le président de cette instance à intervenir pour mettre un terme au statu quo dans lequel se trouve le club amateur. «Suite à la démission de l'ancien bureau, une nouvelle équipe dirigeante a été constituée pour sauver le club, totalement abandonné, pour des raisons dont nous ne sommes point responsables. Du coup, le club n'a, en effet, pu s'engager pour la saison 2016-2017 pour des motifs que nous ignorons» lit on dans le document. Et de poursuivre «La démission de l'ancien président et son bureau a coïncidé avec la période des congés, soit le 6 aout 2016. Un mois plus tard, nous avons pris contact avec le wali et le DJS pour sauver le club. Ce dernier a convoqué le bureau sortant dans l'espoir de recoller les morceaux en l'invitant à organiser une AG. Malheureusement, l'AG n'a pu avoir lieu, faute de quorum, puisque sur les 25 membres, seulement 6 étaient présents». Face à cette situation, le wali a jugé «utile de créer un directoire, avec à sa tête Mourad Kessar, afin d'effectuer toutes les démarches nécessaires pour engager le club». Une fois installé, le directoire s'est déplacé au niveau de la ligue nationale pour un éventuel engagement. «Là, les responsables nous ont recommandé d'adresser notre doléance à la FAF. Ce qui a été fait. Sauf qu'aucune suite ne nous a été donnée par la Fédération, alors occupée par les préparatifs de l'EN à la CAN au Gabon» lit-on encore dans le communiqué. «Le 16 décembre 2016, des promesses nous ont été données sur l'engagement de l'USF BBA dans la prochaine saison 2017-2018». Selon Mourad Kessar, président de l'USF BBA,le club n'est pas indiqué dans les règlements généraux de la FAF, son bilan moral et financier est clean. Toutefois, il impute la responsabilité à l'ancien directeur de la jeunesse et des sports qui «a mis du temps à composer le directoire». «En somme, nous avons beaucoup de confiance en les personnes du ministre de tutelle et du président de la FAF, lesquels ne pourraient rester sans réaction face à une situation pareille». lit-on en conclusion. Une situation qui risque de pénaliser des centaines de jeunes talents forgés dans cette pépinière, si rien n'est fait.