Un important incendie s'est déclaré, dans la nuit de vendredi à hier, au niveau de la forêt d'El Ançor, dans la daïra de Aïn El Turck, a-t-on appris de la Protection civile. Pas moins de 3 hectares de maquis et de broussailles ont été ravagés par les flammes qui se sont déclarées dans plusieurs foyers. Dans ces zones, le vent qui souffle sur la région et l'absence d'accès ont aidé à la multiplication des foyers d'incendies. Le feu, qui s'est déclaré vers 21h30, a été éteint à 00h30, en collaboration avec les services de la conservation des forêts. Près de 150 d'agents et cadres de la Protection civile des unités de Bousfer, Aïn El Turck, Boutlelis, Messerghin, Hassi Bounif, Akid Lotfi, Choupot, Plateau et Aïn El Beïda et une vingtaine de véhicules ont été mobilisés. L'intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de sauver plus de 23000 hectares de forêt. Aussi, un dispositif de sécurité a été mis en place après l'opération pour faire face à toute éventualité. Toutefois, on apprend que d'autres petits foyers de feu se sont déclenchés de nouveau hier matin. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce sinistre. L'alerte était à son maximum durant ces derniers jours à Oran suite à la hausse de la température et les services de la Protection civile ont mobilisé tous leurs moyens. Les principales causes des feux de forêt sont les travaux agricoles, les travaux forestiers, les accidents, les jeux d'enfants, travaux domestiques, mégots, barbecues et la malveillance. Dans le but de faire face aux feux de forêt, la Protection civile et la conservation des forêts ont mis en place un plan de prévention contre les incendies en milieu forestier, avec l'installation de postes de vigie. Ainsi, du 1er juin au 31 octobre, les feux (incinération des déchets végétaux, barbecues, feux de camp…) sont interdits au niveau des forêts ou à proximité immédiate. Mais par manque de civisme, des personnes bafouent ces règles. En septembre dernier, le feu a ravagé près de 300 hectares de la forêt de Cap Blanc à Boutlelis et a coûté la vie à un cadre de la conservation des forêts, rappelle-t-on.