En organisant, le 26 septembre dernier, un concours d'admission pour enseignants en langue française pour combler le remarquable déficit constaté dans cette langue, la direction de l'éducation était loin d'imaginer que 2 candidats seulement remplissant les conditions allaient se présenter à ce concours, mettant à rude épreuve le balbutiement des nouvelles réformes initiées pour la rentrée scolaire 2004-2005. Après examen de l'état des lieux, les services de l'éducation ont été amenés à reconnaître que le déficit en enseignants est lourd et que, pour mener à bien cette première étape dans les réformes, il est indispensable de recruter 60 enseignants en français, besoins exprimés dans les 3 premiers cycles, primaire, moyen et secondaire. Or, plusieurs titulaires de licence en français se sont présentés à ce concours mais n'ont pu participer en raison d'un blocage se situant au niveau de la recevabilité des dossiers des candidats refusés par la Fonction publique pour non-accomplissement des obligations du service national des postulants. La direction de l'éducation a aussitôt saisi le ministère de l'Education nationale pour la levée de cette contrainte et obtenir l'accord pour le recrutement de jeunes licenciés en qualité de contractuels. Elle a aussi demandé d'intervenir auprès du contrôleur financier de l'Etat en vue d'assouplir les conditions de recrutement et obtenir une dérogation en faveur des postulants aux postes d'enseignants pour ces diplômés universitaires.