Le secteur sanitaire de Tipaza, qui compte un effectif de 1227 personnes, un hôpital vétuste et 39 structures extrahospitalières, semble enfin avoir pris la décision de sortir de son hibernation, en organisant cette fois-ci au centre Grand Bleu du Chenoua, mercredi dernier, les premières journées médicochirurgicales, ayant regroupé plus de 300 personnes (médecins et paramédicaux) venus des quatre secteurs sanitaires de la wilaya de Tipaza. Encouragé par le succès de cette rencontre et la contribution de sponsors, le comité d'organisation du secteur sanitaire de Tipaza compte enchaîner son programme qui rentre dans le cadre de la formation continue par la tenue d'une série de séminaires sous d'autres thèmes. La salle de conférences n'a pas désempli tout au long de la journée, illustrant ainsi l'intérêt des médecins et des paramédicaux sur le contenu de cette manifestation scientifique. Gynécologue, urologue, néphrologue, pneumo-phtisiologue, pédiatre, chirurgien-dentiste spécialisé, psychiatre, médecin généraliste, endocrinologue se sont relayés pour animer 12 exposés et répondre aux questions de l'assistance, lors de cette rencontre où il était question des pathologies médicales et des pathologies chirurgicales. Le directeur du secteur sanitaire de Tipaza nous a annoncé la mise en activité de l'ensemble des services de la nouvelle structure de UMC (Urgences médico-chirurgicales) à partir du mois de décembre 2007 et non pas 2006, tient-il à le préciser, en raison de sa dotation en moyens humains. Cette structure sanitaire, d'une capacité de 70 lits et de 2 salles de chirurgie, est en voie d'achèvement. Elle se trouve à Tipaza. En outre, le secteur de santé de la wilaya de Tipaza vient de bénéficier d'une assiette de terrain au chef-lieu de wilaya, en vue de construire un hôpital de 120 lits. Ce nouvel apport en équipements contribue à renforcer les capacités du secteur de la santé, pour faire face à la demande sans cesse croissante des populations, non pas de la ville de Tipaza, mais de l'ensemble de la wilaya, qui, faut-il le rappeler, souffre d'un déficit criant en médecins spécialistes.