Le bon vouloir d'un pompiste Jeudi passé, la station Naftal située à la sortie Est de Sétif a été, aux environs de 10 h, le théâtre d'une scène burlesque. Les clients voulant faire le plein de GPL (Sirghaz) n'ont pas été servis pour, semble-t-il, l'absence du pompiste chargé de la mission. Les interrogations des clients qui ne pouvaient poireauter plus longtemps ont été mal « avalées » par un « bureaucrate ». Ce dernier, qui a non seulement rabroué les insatisfaits clients, ne s'est pas empêché de les chasser de son « bureau » puis de le fermer carrément. Pour ne pas être certainement importuné par les « chercheurs » de GPL ou de l'essence sans plomb. Témoin de la scène, on a voulu connaître le son de cloche du maître des lieux, il n'a hélas pas voulu ouvrir les portes de son « bunker ». Cette situation nous pousse à mettre le doigt sur le look et les prestations de ces stations, en total déphasage avec l'environnement concurrentiel et les nouvelles donnes de l'économie de marché. Au lieu d'être constamment à l'écoute d'une clientèle qui s'interroge : Pourquoi nos stations-service ne sont pas équipées d'un espace de lavage et graissage, d'un atelier pneumatique, d'une cafétéria, d'une boutique (pour ne pas dire superette) et d'une cafétéria qu'on trouve chez nos voisins ? Les gérants de ces espaces publics qui rapportent pourtant gros, continuent de gérer comme au beau vieux temps de la GSE. Le geste du chauffeur de taxi Un citoyen de l'antique Sitifis s'est approché, jeudi, de nos bureaux pour nous faire part d'un fait insolite qui mérite la citation. Le client ne s'est rendu compte de la disparition de son portefeuille qu'à sa sortie du salon de coiffure. Le Sétifien qui a, tout de suite, pensé au taxi compteur numéro 101 ne savait pas que son bien allait lui être restitué quelques instants après. En découvrant l'objet en question, le chauffeur de taxi refait l'itinéraire en sens inverse, fait ses propres investigations pour remettre le document au client qui est agréablement surpris de la visite du chauffeur de taxi venu lui rendre son bien. Le comportement de l'honnête chauffeur, qui est pourtant salarié, a non seulement rendu le sourire mais fait plaisir au client qui a tenu à médiatiser ce geste pour qu'il fasse, dit-il, cas d'école. Une histoire de visa En dépit des dernières assurances de Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur français, ayant promis de donner un grand coup de fouet aux contraignantes conditions d'octroi de visa, la situation n'a pas évolué pour les nombreux demandeurs. Pour illustrer de tels propos, on citera l'exemple de Mme Keraghel Dehbia, qui ne comprend pas le refus des services consulaires de Annaba ayant et à quatre reprises affiché leur « niet ». Cette sexagénaire qui n'est pas, dit-elle, une potentielle candidate à l'émigration clandestine, n'aspire qu'à rendre visite à un fils marié à une Française. Obligée à chaque infructueuse demande de casquer 3100 DA, la vieille dame s'explique mal cette fin de non-recevoir.