Djelfa a organisé, les 29 et 30 novembre, la 6e édition du colloque national sur la création artistique et littéraire. Aucune insuffisance matérielle et logistique n'est à signaler et la maison de la culture a réuni toutes les conditions de préparation techniques, y compris la couverture par l'ENTV, pour garantir le succès de cette manifestation. Cependant, on ne peut s'empêcher de reconnaître la pâle figure que ce séminaire a offert sur le plan de la participation et de l'audience. Treize wilayas seulement étaient présentes à ce rendez-vous sur une trentaine habituellement. Beaucoup d'hommes de lettres et d'artistes se sont excusés pour faire l'impasse cette année, à savoir le docteur et romancier Amine Zaoui, l'homme de théâtre M'hamed Ben Guettaf, Saïd Boutadjine, Azzedine Mihoubi et autres. A noter que les trois premiers ont déjà bénéficié de marques d'honneur de ce séminaire, en obtenant les burnous littéraire et artistique et seul l'artiste et globe-trotter Boukerche (lui aussi consacré en 2005) n'a pas décliné l'invitation. On a noté aussi l'absence criante d'un auditoire bien que ce détail ne surprenne plus personne dans cette wilaya où les intellectuels préfèrent s'effacer on ne sait pourquoi ! le sujet axial a porté sur la création littéraire plurielle, sa structure du texte et ses instruments de lecture. Au menu, il y avait le roman, la nouvelle et la poésie, sanctionnés par des prix national et régional. Tour à tour, les conférenciers se sont succédé devant un parterre où le public n'était constitué que de journalistes et de curieux. La cérémonie de clôture s'est déroulée dans une ambiance musicale très chaleureuse. Les Burnous artistique et littéraire, symbole de la reconnaissance à Djelfa, sont revenus respectivement à Hadj Mohamed Tahar Fergani, l'icône de la chanson malouf, et Slimane Djouadi, poète hors pair.