Des représentants d'une vingtaine d'entreprises (publiques et privées) se rendent aujourd'hui en Tunisie pour discuter avec des opérateurs tunisiens des opportunités de partenariat dans la sous-traitance automobile en Algérie. «L'objectif de la mission algérienne à Tunis est d'examiner les opportunités d'affaires qui s'offrent aux opérateurs des deux pays pour la mise en place de partenariats industriels dans le secteur de la sous-traitance automobile en Algérie», a indiqué à l'APS la chef de division intégration et sous-traitance industrielle auprès de ce ministère, Mme Djouher El Hadi. Cette mission avait été initiée par la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP) et parrainée par le même ministère. La délégation algérienne exposera à Tunis toutes les mesures incitatives et les avantages offerts par la loi sur l'investissement en vigueur. L'objectif principal de cette mission, selon le président de la BASTP, Kamel Agsous, était d'identifier les opportunités de partenariat dans l'industrie de l'automobile et de voir les possibilités de constituer des joint-ventures avec la partie tunisienne dans la fabrication de pièces de rechange notamment. Le choix de la Tunisie n'est pas fortuit. M. Agsous met l'accent sur «la grande expérience» des Tunisiens qui étaient dans la fabrication de la pièce automobile depuis des années. «80% de la production tunisienne dans l'automobile est exportée vers l'Europe. On veut donc profiter de cette expérience à travers des partenariats gagnant-gagnant. Surtout que nous sommes deux pays voisins avec beaucoup de relations communes. Ce qui nous permettra d'aller plus vite dans notre processus de développement de ce secteur en Algérie», a-t-il expliqué. Pour les catégories des pièces automobiles visées, le responsable a cité, notamment, la câblerie, les fils électriques, les amortisseurs et les feux d'éclairage des véhicules.