La participation de cinq karatékas algériens à l'Open d'Istanbul sous les couleurs des clubs français (SYK Phocéen- Marseille), a suscité pas mal d'indignation. Le plus grave, c'est que parmi ces Algériens, un karatéka de l'élite nationale a représenté carrément l'équipe de France en terminant à la 9e place. Pour rappel, les karatékas ont refusé de s'engager à Istanbul sous l'emblème de la Fédération mondiale de karaté (WFK) et se sont tournés vers les équipes françaises et la sélection tricolore pour prendre part à ce tournoi. Il faut tout de même noter que même avant la suspension de la Fédération algérienne de karaté par la Fédération mondiale de karaté, l'élite nationale a représenté l'équipe de France. C'est un rituel que la Fédération algérienne de karaté connaît et qui laisse faire de surcroît, puisque, en janvier 2017, une karatéka membre de l'équipe algérienne a endossé le maillot d'un club français à l'occasion de l'Open de Paris où elle a été classée à la 17e place, après avoir affronté une Israélienne. Quant à la nationalité de l'adversaire de l'Algérienne, c'est une autre histoire. C'est dire que ce qui s'est passé en Turquie n'est qu'une suite logique, vu le mutisme du minis-tère de la Jeunesse et des Sports. Et l'impunité a encore de beaux jours dans le sport algérien. En attendant, le karaté algérien est toujours suspendu.