Le maire de berrahal tente de s'immoler par le feu au siège de la wilaya à Annaba Nacer Benali, le président de la commune de Berrahal, a tenté, hier, de s'immoler par le feu au niveau du siège de la wilaya de Annaba, avons-nous constaté sur place. Bien qu'il soit connu pour son calme, il s'est aspergé, contre toute attente, d'un liquide inflammable avant d'allumer son briquet. N'était la célérité d'un policier en faction qui l'a maîtrisé avec force, l'élu FLN aurait été vraisemblablement brûlé, voire décédé. Agité, l'édile a été conduit aux locaux de la sûreté de wilaya pour s'expliquer sur son geste de désespoir. M. Benali, qui préside également l'association locale des enfants des moudjahidine, avait déposé un dossier de candidature à l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Annaba pour les prochaines élections locales. Cependant, ses accointances avec le député milliardaire Tliba Bahaeddine et le P/APW sortant Djaraia Farouk (cousins) lui ont valu d'être mal classé sur la liste des candidats. Il a réclamé son dossier pour rejoindre éventuellement une autre formation politique. Malgré les sollicitations des uns et des autres responsables politiques, l'administration, à travers la Direction de la réglementation (DRAG), a refusé, sur ordre du wali de Annaba, d'obtempérer à sa demande. Sachant que les délais de dépôt des listes s'achevaient hier à minuit, il a tenté une ultime fois de sensibiliser l'administration à l'effet de lui remettre son dossier de candidature, sous peine de s'immoler au niveau de la cour du siège de la wilaya. L'intransigeance de la DRAG l'a poussé à passer l'acte qui, heureusement, n'a pas été fatal pour lui. Le Palais du bey en ruine Oran, qui doit abriter les Jeux méditerranéens de 2021, doit faire un sacré effort pour être à la hauteur de l'événement. Si le parc hôtelier s'étoffe de jour en jour, il y a une tache noire : un patrimoine qui tombe en ruine. Si le site de Santa-Cruz est en pleine rénovation, le Palais du bey, construit à l'intérieur du Château neuf par le bey Mohamed El Kébir Ben Ottman en 1792, est dans un état lamentable, ainsi que le quartier Sidi El Houari. Ce quartier est considéré comme un symbole de passage de plusieurs civilisations, il recèle un héritage culturel légué par ces diverses occupations qu'a connues la ville (arabe, espagnole, ottomane, française). Il est chargé d'histoire et a acquis une valeur symbolique. Il sert de support à la mémoire collective et de repère par rapport au passé. La valorisation de ce patrimoine contribuera à une meilleure attractivité de cette ville et augmentera la fréquentation touristique.
Communication de crise chez la Protection civile Dans le cadre du développement et de la modernisation du secteur de la Protection civile, particulièrement dans le domaine des ressources humaines, et eu égard aux missions multiples et de plus en plus complexes dévolues à ce secteur, notamment en ce qui concerne la prise en charge des différents risques, la direction générale a organisé une session de formation sur la communication de crise au profit des officiers chargés de l'information des wilayas. Elle a eu lieu à l'Unité nationale d'instruction et d'intervention de Dar El Beïda (Alger). Cette formation, qui s'inscrit dans le cadre de l'application du programme de jumelage algéro-européen (P3A) «prépare les officiers à la gestion de l'information en cas de risques et au management des crises, notamment dans le domaine de l'utilisation des médias sociaux», souligne un communiqué de presse. La Sbeiba anime Djanet Les habitants de la perle du Tassili N'Ajjer, Djanet, ont vibré récemment aux rythme et air de la fête ancestrale de «Sbeiba», dans une ambiance riche en couleurs et sonorités, à travers des danses et chants puisés du patrimoine immatériel séculaire de la région. La grande esplanade de la ville de Djanet, où se déroule chaque année cette fête locale, a constitué, depuis les premières heures de la journée, le point de convergence des nombreux visiteurs et participants représentant les deux ksour voisins et rivaux d'EL-Mihane et de Zelouaz, parés de leurs plus beaux costumes traditionnels, aussi bien les femmes que les hommes, et arborant, pour les uns, des épées, et pour les autres, des instruments de musique traditionnelle, dont le «ganga», une des pièces importantes pour donner la cadence.