Un nouveau tronçon de la pénétrante autoroutière de Béjaïa a été ouvert officiellement à la mi-journée d'hier aux automobilistes. C'est le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, qui l'a inauguré à l'occasion d'une visite de travail qui l'a mené aussi à inspecter le projet de réalisation des gorges de Kherrata et celui des échangeurs des quatre chemins de la ville de Béjaïa, comme il s'est rendu aussi à la nouvelle gare maritime en chantier. La pénétrante autoroutière s'est prolongée d'à peine une dizaine de kilomètres pour avancer jusqu'à hauteur de la ville de Takriets, précisément de Biziou à Akhnak, permettant juste d'éviter le centre-ville d'Ighzer Amokrane. Ce nouveau tronçon est collé à celui long de 42 km inauguré il y a sept mois, soit le 2 mars dernier, par Boudjemaâ Talai, alors ministre des Travaux publics et des Transports. Faisant jonction avec l'autoroute Est-Ouest au niveau d'Ahnif (Bouira), le premier tronçon s'étend jusqu'à la zone d'activités de la ville d'Akbou, soit à la sortie nord de la ville. Lancé en 2012, après des retards et des atermoiements, le chantier de cette pénétrante avance péniblement du fait de plusieurs contraintes, dont les dernières se rapportent aux situations financières impayées des Chinois de la CRCC, l'entreprise réalisatrice en compagnie de la Sapta. Ce nouveau tronçon de 10 km devait être inauguré en juillet dernier, avait annoncé le ministre. Il est attendu de Abdelghani Zaâlane de trouver des solutions pour redynamiser la suite du projet, qui connaît un ralentissement. Le saucissonnage du programme de réception fait que la prochaine section concerne un tronçon de 16 km qui allongera la pénétrante autoroutière jusqu'à Amizour. Son inauguration n'est, cependant, pas pour bientôt. Le ministre a annoncé, pour sa réception, une date très lointaine : au 3e trimestre de 2018. Pour la dernière partie, compliquée, qui devrait partir sur 32 km jusqu'au port, c'est une autre paire de manches.