Un colloque international sur les pôles de compétitivité et d'excellence a débuté hier à l'hôtel El Aurassi. Organisée par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, avec la collaboration de la délégation interministérielle à l'attractivité et la compétitivité des territoires (DIACT) France, la rencontre de deux jours est consacrée à l'échange des différentes expériences, notamment l'expérience française en matière de pôles. A ce sujet, à l'ouverture du colloque, le ministre français délégué à l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi, a suggéré un partenariat entre les deux ministères, prévoyant des mesures précises et concrètes pour assurer le succès de « votre démarche pôle » en référence au « schéma national d'aménagement du territoire 2025, dont les principaux axes reposent sur la durabilité des ressources stratégiques, l'équilibre dynamique des territoires, l'attractivité et la compétitivité du territoire et l'équité sociale territoriale », qui a été présenté par Cherif Rahmani au président Bouteflika, le 28 octobre dernier, lors de la séance d'auditions des membres du gouvernement. Pour sa part, M. Rahmani a exposé aux participants les objectifs de la rencontre qui vise à approfondir la réflexion sur les moles de compétitivité et d'excellence développée dans le schéma national d'aménagement du territoire (SNAT 2025) et la stratégie industrielle, la confrontation des approches nationales et leur croisement avec les expériences étrangères, la participation à la réflexion et le recueil des avis des acteurs et des participants ainsi que l'identification des conditions à réunir et les moyens à mettre en œuvre pour favoriser l'émergence et le développement des technopoles et des pôles de compétitivité et d'excellence. Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui a procédé à l'ouverture officielle du colloque, a indiqué : « Nous tenons à projeter l'avenir sur la base du schéma national d'aménagement du territoire en cours de consolidation pour les vingt années à venir, mais nous voulons prendre les précautions nécessaires en tenant compte à la fois des exigences internes à notre pays et des impératifs souvent contraignants de la mondialisation. » Le chef du gouvernement a estimé qu'il s'agit de contrebalancer « la littoralisation des hommes et des activités économiques, caractéristique majeure de notre territoire laquelle a conduit à de fortes tensions dans l'exploitation et l'usage des ressources rares que sont la terre et l'eau, mais également à la surcharge des territoires ».