Les consommateurs à travers la wilaya de Tizi Ouzou n'en reviennent pas de voir le niveau des prix atteint par les fruits et légumes. Ils voient leur pouvoir d'achat se réduire comme une peau de chagrin. «J'ai fait le tour du marché, je n'ai pas pu remplir mon panier et pourtant j'ai mis plus du quart de mon salaire. A ce rythme, nous ne pouvons pas assurer le minimum à nos familles. Quand un kilo de tomates se vend à 200 DA, c'est du jamais-vu», déplorera un employé d'une mairie apostrophé au marché des Ouadhias. En effet, les prix affichés donnent le tournis. La pomme de terre est vendue à 70 DA. Les carottes et les navets sont proposés respectivement à 70 et 100 DA. Le chou-fleur est à 140 DA et les aubergines à 70 DA. Les piments et la laitue sont à 100 et 80 DA. Les haricots verts à 220 DA et l'ail culmine à 700 DA. Concernant les fruits, c'est encore plus cher. Le raisin, un fruit de saison n'est accessible qu'à partir de 170 DA le kilo. La pastèque et le melon sont à 80 DA. Les dattes de bonne qualité sont à 800 DA. Les pommes locales à 200, voire 250 DA. «Nous n'achetons plus de fruits, c'est trop cher. Les autorités concernées sont appelées à sévir pour éradiquer la spéculation», appelleront les consommateurs. A signaler que la wilaya de Tizi Ouzou est l'une des rares wilayas du pays à ne pas disposer d'un marché de gros. Les spéculateurs s'imposent en maîtres des lieux et dictent leur loi sur le marché des fruits et des légumes.