L'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a indiqué, jeudi dernier, concernant le projet Peugeot Algérie, que des entretiens entre la société Peugeot, ses partenaires algériens et le ministère de l'Industrie «sont en cours et en bonne voie». L'ambassadeur s'est exprimé à ce sujet lors d'une visite qu'il a effectuée jeudi dernier à Blida, où il s'est rendu à l'Institut des sciences et techniques appliquées créé l'année dernière dans le cadre d'un partenariat franco-algérien, ainsi qu'au groupe SIM (semoulerie industrielle de la Mitidja) et à l'imprimerie Mauguin. Une réunion de la 4e session du comité intergouvernemental de haut niveau en charge de la coopération entre Alger et Paris est prévu en décembre à Paris. Si cette réunion sera une opportunité de nouer des partenariats entre des entreprises algériennes et françaises, ce sera à coup sûr l'occasion pour les deux parties de remettre sur la table le projet d'usine Peugeot en Algérie. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, s'était déjà entretenu avec l'ambassadeur de France en Algérie sur ce même projet, pour lequel le directeur de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord du groupe français PSA, Jean Christophe-Quémard, s'était dit «confiant». «Nous avons bouclé techniquement le dossier de ce projet d'usine prévu à Oran et nous sommes très optimistes pour son lancement effectif», avait soutenu ce même responsable de PSA. La réunion de Paris sera-t-elle une occasion de valider ce projet, qui concernera, pour rappel, quatre modèles (Peugeot 208, Peugeot 308, Peugeot 301, et Citroën C-Elysée) pour une capacité annuelle de 25 000 unités dans un premier temps, puis 75 000 et 100 000 unités par la suite ?