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Un mandat d'arrêt européen et international lancé contre Carles Puigdemont
Catalogne
Publié dans El Watan le 05 - 11 - 2017

La justice espagnole a émis, vendredi soir, un mandat d'arrêt international à l'encontre du président destitué de la Catalogne, Carles Puigdemont, et 4 ex-conseillers (ministres), qui se trouvent en Belgique depuis le 30 octobre.
La juge d'instruction de l'Audience nationale, Carmen Lamela Diaz, le haut tribunal chargé de l'affaire, a émis à la fois un mandat d'arrêt européen adressé au parquet fédéral belge, lui demandant de placer en détention les cinq responsables, poursuivis pour «rébellion», «sédition», «malversation», «abus de fonction» et «désobéissance», et un mandat de recherche internationale au cas où Carles Puigdemont et ses ex-ministres quitteraient la Belgique, et ce, dans le cadre du référendum unilatéral organisé le 1er octobre dernier pour la sécession de la Catalogne.
La justice belge a déclaré qu'elle allait «étudier» le mandat d'arrêt européen contre Carles Puigdemont. Selon la procédure, l´ancien chef de gouvernement catalan et ses ex-ministres devraient recevoir une convocation devant le juge belge, qui doit être honorée dans pas plus de 24 heures, leur signifiant les poursuites lancées par l'Espagne et leur permettant de prendre connaissance de leurs droits. Le juge d'instruction peut aussi statuer sur l'opportunité de la détention. Le pays dans lequel une personne est réclamée doit renvoyer celle-ci dans le pays émetteur du mandat d'arrêt européen, dans un délai maximal de 60 jours.
Carles Puigdemont peut soit accepter le mandat d'arrêt et être alors très vite remis aux autorités espagnoles. Soit il refuse, ce qui semble dans ce cas le scénario le plus probable, le mandat est alors contesté devant la chambre du Conseil.
L'instance judiciaire espagnole a rejeté la demande de Puigdemont, actuellement en Belgique, de témoigner via une vidéo. La situation reste encore très confuse. Carles Puigdemont va-t-il être arrêté en Belgique ? Si oui, sera-t-il extradé vers l'Espagne ?
Carles Puigdemont, malgré la fragilité de sa situation, se pose en chef du gouvernement légitime catalan et demande la libération de tous les détenus. Il a en outre déclaré à la télévision belge ne pas vouloir fuir la justice. «J'ai informé les autorités judiciaires, par le biais de mes avocats, de mon entière disposition à coopérer.» «Je suis disposé à être candidat aux élections régionales du 21 décembre et à faire campagne depuis l'étranger», a-t-il ajouté. Il a appelé, à travers un tweet, à l'unité des partis indépendantistes catalans aux élections régionales du 21 décembre.
Pour lui, pas question de rentrer en Catalogne. Il sait qu'il sera immédiatement arrêté et envoyé en prison, où se trouvent déjà huit membres de l'exécutif catalan depuis jeudi 2 novembre, et deux responsables des deux grands mouvements associatifs indépendantistes, Jordi Sanchez de l´Assemblée nationale catalane (ANC), et Jordi Cuixart d'Omnium cultural, par la même juge. «La justice espagnole est politisée», a dit Puigdemont à la télévision belge (RTBF).
Dans l'attente de leur procès, les anciens ministres du président catalan déchu, Carles Puigdemont, pourraient attendre deux ans avant d'être jugés, et ils risquent jusqu'à 50 ans de prison.
La semaine a été mouvementée en Catalogne, où la société est divisée entre indépendantistes et pro-unité. Ces incarcérations provoquent la colère des indépendantistes. Jeudi soir et vendredi, plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées devant le Parlement catalan pour dénoncer la détention du gouvernement destitué et réclamer la libération de ceux qu'ils appellent les «prisonniers politiques». La foule brandissait des pancartes «Vous n'êtes pas seuls» et scandait «Liberté pour les prisonniers politiques».


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