Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, s'est dit hier, depuis la commune d'Oued Zenati (50 km à l'ouest de Guelma), en faveur de l'élargissement des prérogatives des élus locaux. Lors d'un meeting populaire tenu à la salle omnisports de cette ville dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales du 23 novembre, Mohamed Saïd a considéré que les erreurs commises par le passé par certains élus aux assemblées locales «ne doivent pas constituer un alibi permanent pour la limitation des prérogatives des élus de ces assemblées». Le président du PLJ s'est interrogé, devant une assistance composée essentiellement de militants et de candidats de son parti dans 22 des 34 communes de cette wilaya, sur la raison de ne pas voir les exemples multiples d'élus intègres ayant bien géré leur mandat et demeurés au service des citoyens. Il a appelé en outre à assurer la protection juridique des élus locaux de sorte à leur permettre de trouver les meilleurs moyens pour mieux servir leurs concitoyens et assurer le développement local, citant à ce propos le président d'une APC (appartenant à son parti) qui n'a pas réussi, selon le président du PLJ, «à lancer 61 projets de développement de crainte de poursuites judiciaires». Considérant que les prochaines élections locales offraient une «véritable opportunité pour le changement», Mohamed Saïd a invité les jeunes, notamment les intellectuels, à participer à la gestion des Assemblées populaires communales et de wilaya, estimant que le changement «ne s'obtient pas avec les vœux pieux et les critiques dans les cafés».