De Oued Zenati où il s'est rendu hier, dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales du 23 novembre prochain, le président du Parti pour la liberté et la justice (PLJ), Mohamed Saïd, s'est prononcé en faveur de l'élargissement des prérogatives des élus locaux. Lors d'un meeting populaire tenu à la salle omnisports de cette ville, Mohamed Saïd a considéré que les erreurs commises dans le passé par certains élus aux Assemblées locales «ne doivent pas constituer un alibi permanent pour la limitation des prérogatives des élus de ces assemblées». Adepte de la vision d'un verre «à moitié plein» et non pas «à moitié vide», le président du PLJ a insisté sur les exemples multiples d'élus intègres ayant bien géré leur mandat et qui se sont dévoués au service des citoyens. Devant une assistance composée essentiellement de militants et de candidats de son parti, il a appelé à assurer la protection juridique des élus locaux de sorte à leur permettre de trouver les meilleurs moyens de servir leurs concitoyens et assurer le développement local. A ce propos, Mohamed Saïd a cité le cas d'un président d'APC, élu du PLJ, qui n'a pas réussi, selon lui, «à lancer 61 projets de développement de crainte des poursuites judiciaires». Considérant que les prochaines élections locales offraient une «véritable opportunité pour le changement», Mohamed Saïd a invité les jeunes, notamment les diplômés, à participer à la gestion des Assemblées populaires communales et de wilayas, estimant que le changement «ne s'obtient pas avec les voeux pieux et les critiques dans les cafés». Il a enfin appelé les citoyens à voter pour les candidats de sa formation politique qui, a-t-il affirmé, «désavoue, dès à présent, l'élu local qui ne respectera par les engagements pris vis-à-vis des citoyens sur n'importe quelle liste des 250 listes présentées dans 250 communes à travers le pays».