Dans certaines parties du littoral, la pollution a causé des dommages irréversibles, notamment à l'est de la capitale, où les déversements anarchiques continuent de détériorer le rivage. A Coco-Plage, une berge qui se trouve à cheval entre les communes de Bordj El Bahri et de Bordj El Kiffan, la pollution a fait des ravages. Un oued hautement pollué, oued El Hamiz, finit son cheminement naturel dans la plage. Celle-ci s'est mue au fil des années en un réceptacle pour toutes sortes de déchets. L'oued traverse plusieurs communes et draine des impuretés qui finissent dans la plage. Les pêcheurs sont les premiers affectés par cette situation, qui les oblige à s'éloigner de plus en plus du rivage. Des travaux de curage de l'oued ont été lancés par la direction de l'hydraulique. Cependant, tant que les déversements anarchiques continueront à polluer l'oued, Coco-Plage en subira directement les conséquences. Des travaux d'aménagement ont été lancés dernièrement au niveau de la forêt de Beni Mered. Cette dernière se trouve sur les berges de oued El Hamiz. Bien que ces travaux aient été accueillis favorablement par les habitants de la localité et les habitués de la forêt, il n'en demeure pas moins que la pollution qui émane du cours d'eau affecte tout l'environnement, y compris la forêt. «Il est vrai que le bois a été remarquablement aménagé. Cependant sa proximité avec l'oued affecte les promeneurs, des odeurs nauséabondes envahissent l'air», confie un habitué de la forêt. Et de suggérer : «Pourquoi ne pas lancer des travaux de curage ? Ils auront le mérite d'améliorer le cadre de vie des habitants qui se trouvent sur les berges de oued El Hamiz, particulièrement au douar Benziane, à la cité Faïzi, au quartier l'Abattoir et au niveau des cités se trouvant à Rouiba, notamment près du stade.»