Le juge d'instruction près le tribunal d'El Tarf a placé, mardi, en détention provisoire un technicien de la DLEP, président de la commission d'ouverture des plis. Cette nouvelle incarcération porte à 10 le nombre des personnes écrouées dans le cadre des deux affaires du dossier pénal « wali d'El Tarf » qui en compte neuf. Celle dite du mobilier scolaire et celle du lycée de Chbaïta Mokhtar. On compte parmi elles l'ancien directeur de la DLEP écroué à Alger par le magistrat instructeur de la Cour suprême, un chef de service et un chef de bureau de la DLEP, un chef de service et un chef de bureau de la direction de l'éducation, deux entrepreneurs, deux fournisseurs et un technicien de la subdivision équipements publics de Dréan. Le même juge a également mis sous contrôle judiciaire pour ces mêmes affaires 11 personnes parmi lesquelles le directeur de l'éducation d'El Tarf. La troisième affaire du dossier dite « APC d'El Tarf/SAS1 et SAS2 », dont l'instruction devait débuter à la fin du mois dernier, a été retardée pour des motifs qui n'ont pas été communiqués. Cependant, on croit savoir que c'est fort probablement parce que les mis en cause sont convoqués à la Cour suprême entre le 11 et le 20 décembre. Il s'agit du président de l'APC d'El Tarf, du directeur des domaines, de la directrice de l'agence foncière avec deux de ses employés et d'une sixième personne dont on n'a pas encore dévoilé l'identité. Sont également convoqués dans la même période, le directeur de l'éducation ainsi que les deux employés de cette administration mis en détention préventive à El Kala. Soulignons que l'ex-wali d'El Tarf, qui défraie la chronique depuis le début de la semaine avec sa partie de cache-cache, est impliqué certes dans ces affaires, mais qu'en plus il répond à une plainte de deux promoteurs qui lui ont accordé un prêt d'un montant de 1,2 milliard de centimes et qu'il a pensé ne pas devoir restituer en érigeant des obstacles au projet de ses créanciers.