C'est devenu assez compliqué de retenir les mesures prises par le juge d'instruction d'El Tarf dans les affaires du dossier « wali d'El Tarf et consorts ». Hier, le magistrat a encore placé sous mandat de dépôt deux fonctionnaires de la direction de l'éducation qui étaient chargés du suivi de la réalisation des programmes de développement sectoriels. Il a également prononcé des mises sous contrôle judiciaire à l'encontre de cinq autres fonctionnaires de l'éducation et de l'équipement. Deux des affaires qui constituent le dossier pénal sont en instruction depuis le début de la semaine au tribunal d'EI Tarf. Plus d'une cinquantaine de personnes ont été entendues dans l'affaire dite du lycée de Chbaïta et celle dite du mobilier scolaire. Trois personnes ont été placées en détention provisoire et 14 autres placées sous contrôle judiciaire, parmi lesquelles le directeur de l'éducation, des membres de la commission des marchés et des chefs de service de la direction de l'équipement. Nous avons également appris que des responsables de la direction de l'équipement ont reçu des convocations pour se présenter le 14 novembre devant le magistrat instructeur de la Cour suprême. Une nouvelle affaire, celle du mobilier scolaire croit-on savoir, à laquelle devra également répondre Djillali Arar. L'ex-wali, jusqu'à présent, ne répondait qu'aux faits qui lui étaient reprochés dans une plainte déposée par les promoteurs du gisement de sable de Berrihane, qui avaient été contraints de lui accorder un prêt de 1,2 milliard de centimes et qui se sont vu accablés de problèmes lorsqu'ils ont réclamé le remboursement.