Place du Maghreb : Six blessés suite à une explosion de gaz dans un cabinet d'avocate Une forte explosion a secoué, avant hier à 17 heures, le cabinet d'une avocate situé au 1er étage d'un immeuble R+4, sis place du Maghreb près de la Grande-Poste. Il s'agit, selon le communiqué de la Protection civile, d'un cumul de gaz dû à une fuite lors de la réparation d'un radiateur à gaz naturel. Cette explosion a provoqué l'effondrement total du toit, ainsi que le mur mitoyen avec le cabinet. En plus de ces dégâts, cet incident a causé la blessure de 6 personnes qui se trouvaient à l'intérieur, dont 3 femmes. Parmi les victimes, on dénombre 4 brûlées au second degré en divers endroits du corps et âgées de 56, 41, 35 et 28 ans. Les pompiers intervenus sur les lieux leur ont prodigué les soins d'urgence et les ont ensuite transférées au CHUO Docteur Benzerdjeb, ainsi qu'à l'EHU 1er Novembre pour les cas les plus graves. H. S. Es Seddikia : Découverte macabre Avant hier à 16 heures, un homme âgé de 53 ans a été découvert sans vie au poste de contrôle situé à l'entrée de l'hôtel Sheraton. Il s'agit, selon le communiqué de la Protection civile, du jardinier de cet établissement qui aurait succombé à une crise cardiaque. Il ne portait aucune trace de violence. La dépouille a été transférée à la morgue de l'EHU pour autopsie. Hadj S. Crime à El Barki : Perpétuité requise contre le prévenu Le tribunal criminel a condamné, hier, le mis-en-cause Z.M., accusé dans une affaire d'association de malfaiteurs, vol et homicide, à la perpétuité, alors que le second mis en cause, D.A., devant répondre des mêmes griefs, a écopé de 10 ans de réclusion. Par ailleurs, un troisième, accusé de complicité, a écopé de 3 ans de prison ferme. Les faits remontent au mois de janvier 2016 : le gardien d'un chantier de construction chinois à El Barki a été attaqué par les mis en cause qui n'ont pas hésité à lui porter un coup avec dun barre de fer pour pouvoir voler des produits ferreux. Evacué aux urgences, la victime a succombé à ses blessures 2 jours plus tard. Une enquête a été ouverte et les investigations ont permis aux éléments sécuritaires de remonter jusqu'aux auteurs des faits qui seront arrêtés. Si le troisième accusé réfutera toutes les accusations d'un bloc, les deux premiers nieront le crime et reconnaîtront le vol. A la barre du tribunal criminel, les prévenus s'aligneront sur leurs déclarations. Toutefois, lors des débats, D.A. chargera Z.M. du grief du crime. Un fait que ce dernier réfutera. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine capitale contre Z.M. et D.A. et 15 ans de réclusion contre le troisième accusé. La défense de ce dernier plaidera la non-culpabilité et celle des 2 autres demandera l'acquittement pour le crime et les circonstances atténuantes. S. Moncef
Emigration clandestine : 30 harraga interceptés Les éléments de la police judiciaire de Bousfer, relevant de la sûreté de daïra de Aïn El Turck, ont déjoué, hier à l'aube, une tentative d'émigration clandestine à partir de Bousfer-Plage vers les côtes espagnoles. De sources policières, huit harraga, dont deux mineurs, tous de nationalité algérienne, ont été interceptés au moment où ils s'apprêtaient à partir à bord d'un pneumatique. Selon ces mêmes sources, des gilets de sauvetage, des boussoles ainsi que des bidons d'essence ont été récupérés suite à cette interpellation. Les huit candidats à l'émigration clandestine ont été présentés, hier, devant le magistrat instructeur près le tribunal de Aïn El Turck. Par ailleurs, une enquête a été ouverte par ces mêmes services de police afin de déterminer les commanditaires de cette opération d'émigration. Dans le même registre, au large de Mostaganem et à 5 milles marins au nord de la plage les Sablettes, les gardes-côtes ont intercepté trois candidats à l'émigration clandestine qui tentaient de rejoindre un autre groupe de clandestins. K. B. et F. A.