Il est admis qu'un arrêt du championnat est toujours malvenu, surtout lorsque l'on est leader et que l'on voudrait poursuivre une belle série positive de dix matchs sans défaite. C'est le cas du CSC version 2017/2018, inattendu à ce niveau en début de saison, lequel confirme, de journée en journée, son potentiel de futur champion. Afin de bien gérer la trêve forcée décidée par la LFP et de préparer comme il se doit le reste de l'exercice, le coach Abdelkader Amrani a programmé deux rencontres de préparation. La première, face au WAC (Régionale 1), au stade Benabdelmalek Ramdane, hier après-midi, et la seconde face à l'ES Guelma (Interrégions Est) samedi prochain, au même stade. Cela en attendant l'organisation d'une autre rencontre, le face-à-face avec la KS Kabylie ne devant se dérouler que le 1er décembre. Concernant les perspectives pour le mercato d'hiver, le technicien tlemcénien, qui a reconnu que son équipe souffrait de quelques lacunes, notamment dans les compartiments de la défense et du milieu, n'a pas caché son désir de renforcer l'effectif par des éléments pouvant apporter un plus au jeu. «Nous allons établir un bilan à la fin de la phase aller, et étudier les postes à pourvoir. Dans l'idéal, il nous faut un renfort de qualité en défense et surtout en milieu de terrain. Pour l'attaque, bien que certains éléments offensifs, à l'image de Belamaïri et Cissé, connaissent un passage à vide, je reste confiant quant à leur capacité de rebondir. Cela dit, si on peut ramener un bon ailier droit, nous le ferons », a-t-il déclaré sur les ondes de la radio locale. Dans ce même contexte, des noms commencent déjà à circuler dans l'environnement du club, à l'image des deux milieux de terrain de l'USMA, Beldjilali et Sayoud, mais il n'est pas à écarter qu'Amrani et le manager général du CSC, Tarek Arama, créent encore la surprise en faisant appel à des joueurs peu médiatisés, mais correspondant parfaitement aux profils recherchés.