La faculté de médecine de l'université Blida 1 a décidé, mercredi, de fermer provisoirement le nouvel amphithéâtre suite à l'effondrement, la veille, d'une partie du faux plafond en plein cours. Selon des sources médicales, cet incident a causé des blessures légères à deux étudiantes et a provoqué un vaste mouvement de panique parmi les étudiants. L'amphithéâtre en question, qui a été réceptionné en 2012, donc récent, comporte beaucoup d'anomalies, et ce, à l'instar de toute la bâtisse abritant la faculté de médecine. D'ailleurs, il n'a été opérationnel qu'en 2016, soit quatre ans après sa réception pour non-conformité des travaux. Un rapport établi par des ‘'experts'' avait donné le feux vert à l'université d'utiliser l'amphithéâtre, mais avec l'incident de ce mardi, des doutes sur la fiabilité de l'expertise refont surface. «Un incendie s'est déclaré au lendemain de la réception de l'amphi suite à un court-circuit. Les infiltrations d'eau de pluie ne cessent de fragiliser et l'amphi et le siège de la faculté. Les problèmes de courts-circuits se posent toujours avec acuité. Veut-on tuer des innocents ? Où est la tutelle pour prendre les mesures nécessaires contre ceux qui en sont la cause?», se demande un fonctionnaire à l'université de Blida 1. Au lendemain de l'incident, des parents d'étudiants en médecine se sont présentés à l'université, l'air inquiet, pour dire non à l'impunité. «La vie de nos enfants est en danger. Pourquoi ce silence ? Sous d'autres cieux, un entrepreneur de cette trempe est ipso facto poursuivi en justice. Où va-t-on ?», insistent des parents d'étudiants. Affaire à suivre…