Oum el bouaghi : Un 5e mandat pour le P/APC de R'Hia Un candidat d'obédience RND, en l'occurrence Noureddine Makhlouf, a été élu pour la cinquième fois consécutive à la tête de la commune de R'Hia, située au nord-ouest de la daïra de Meskiana et abritant environ 3000 habitants. S'il a remporté ce cinquième mandat, reconnaissent les électeurs de cette commune enclavée, c'est dû à sa bonne gestion des affaires publiques. La commune limitrophe, B'Lala, a, elle aussi, réélu pour la quatrième fois Rezgui Mahdi, du parti FLN. Pour l'un comme pour l'autre, c'est un record jamais égalé au niveau de la wilaya d'Oum El Bouaghi. Rappelons aussi que la nouvelle APW sera présidée par le RND, après l'avoir été par le FLN durant plusieurs mandatures. Le corps d'une femme repêché d'un puits Hier, aux environs de 2h00, les éléments de la Protection civile de Aïn Kercha et de Aïn Fakroun sont intervenus pour repêcher le corps d'une femme d'un puits situé dans le douar «Kantouli», dans la commune de Henchir Toumgheni. La nommée N.M., âgée de 30 ans, a sans doute chuté au fond du puits, ce qui lui a occasionné des blessures mortelles. Ceci étant, seule une autopsie pourra déterminer les causes exactes de ce drame.
AÏN TOUILA (KHENCHELA) : Appel au calme après des affrontements La ville de Aïn Touila, située à 32 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Khenchela,a été, avant-hier, le théâtre de violents affrontements entre deux tribus, celles des El Aïche et celle des Laalatta, pour s'adjuger le poste de président d'APC, faisant un nombre important de blessés des deux côtés, suite à des jets de pierres et autres objets hétéroclites. Cet incident a donné lieu à des arrestations. Selon des témoignages recueillis sur place, les affrontements ont été déclenchés après que certaines personnes ont tenté de brûler les urnes en litige entre les deux partis : le MPA et le RND, qui se trouvent dans un bureau scellé. Mais l'intervention des forces de l'ordre à temps a déjoué leur objectif, à savoir brûler complètement ces urnes qui comptent presque mille voix. Après cet incident, une vague de colère a envahi la ville, qui compte 16 845 habitants, où toutes les activités, dont celles commerciales, ont été paralysées pendant deux jours consécutifs. Hier, des sages et des notables de la commune ont condamné ces affrontements et demandé instamment «aux sages des deux parties de ramener les jeunes au calme». Des banderoles ont été déployées dans plusieurs quartiers, sur lesquelles était écrit «Non à la fitna entre les tribus». Taïbi Mohamed