* La croissance de l'économie américaine a accéléré au troisième trimestre de cette année, malgré le choc des ouragans, selon la seconde estimation du ministère du Commerce dévoilée hier et qui se révèle plus optimiste que l'estimation initiale. De juillet à septembre, l'expansion du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s'est établie à 3,3% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, après 3,1% au deuxième trimestre. Ce rythme répond également aux ambitions de Donald Trump, qui souhaite voir l'économie américaine croître durablement d'au moins 3%. * Le Royaume-Uni est «très proche» d'un accord avec Bruxelles sur le règlement financier du Brexit, a jugé hier un commissaire européen, mais les chiffres avancés par les médias, qui s'élèvent jusqu'à 55 milliards d'euros, ont provoqué la colère des élus britanniques. Selon le Daily Telegraph et le Financial Times, l'Exécutif britannique serait tombé d'accord avec les 27 sur un mode de calcul qui devrait l'amener à payer entre 45 et 55 milliards d'euros. Le gouvernement britannique a démenti qu'un accord ait été trouvé sur le montant de la facture que pourrait régler le Royaume-Uni en quittant l'Union européenne, qualifiant de «spéculations» les chiffres avancés.
* La confiance économique dans la zone euro a de nouveau progressé en novembre, pour atteindre son plus haut niveau depuis 17 ans, selon l'étude mensuelle publiée mardi par la Commission européenne. Cet indice de confiance, dit ESI (Economic Sentiment Indicator), a gagné 0,5 point, s'affichant à 114,6 dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Ce chiffre est légèrement supérieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers, Facts, et qui tablaient sur 114,5 points. Parmi les pays de la zone euro qui pèsent le plus au niveau économique, la confiance est en hausse en France (+1,9), aux Pays-Bas (+0,8), en Espagne (+0,6) et en Italie (+0,2). Elle baisse très légèrement en Allemagne (-0,1).
* L'euro montait un peu face au dollar hier, dans un marché toujours attentiste où le dollar demeurait affaibli par les incertitudes économique et politique aux Etats-Unis, tandis que la livre britannique se reprenait. L'euro valait 1,1864 dollar, contre 1,1843 dollar mardi soir. La monnaie unique européenne montait face à la devise japonaise, à 132,24 yens pour un euro, contre 131,93 yens mardi soir, le yen étant affecté par un nouveau tir de missile balistique par la Corée du Nord. Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nipponne, à 111,47 yens pour un dollar, contre 111,40 yens la veille.
* L'agriculture de demain «exigera beaucoup de connaissances si l'on veut garantir un avenir alimentaire durable», a indiqué le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, rapporte cette agence onusienne sur son site web. Selon lui, «l'agriculture de demain n'exigera pas beaucoup d'intrants mais surtout beaucoup de connaissances. C'est le nouveau paradigme». S'exprimant devant le think tank Chatham House, à Londres, M. da Silva a relevé que durant les dernières décennies, la production alimentaire a augmenté aux dépens de l'environnement, entraînant des déforestations, des pénuries d'eau, un appauvrissement des sols et des niveaux élevés d'émissions de gaz à effet de serre.