Si pour la plupart des supporters, il ne fait plus de doute que le CSC version 2017/2018 a l'étoffe d'un champion, les dirigeants, de même que l'entraîneur Abdelkader Amrani, ont préféré attendre que cela se précise davantage pour clamer fort leur ambition de finir sur la plus haute marche du podium. Ainsi, à peine la rencontre face à la JSK terminée, le manager général, Tarek Arama, n'a pas hésité à affirmer qu'«une équipe capable de gagner au stade du 20 Août ou à Bologhine peut raisonnablement aspirer à devenir championne d'Algérie». De son côté, le coach tlemcénien à qui l'on doit la résurrection du doyen des clubs de l'Est se montre un peu plus prudent : «Nous avons les moyens d'être dans les trois premiers à l'issue de l'exercice, mais le chemin est encore long.» Cette appréhension de Amrani est compréhensible, dans le sens où son équipe doit faire face à une phase retour délicate, avec notamment des déplacements à Béchar, Oran, Bel Abbès, Sétif et Alger – pour y croiser le fer avec le MCA et le NAHD –, c'est dire que les jeux sont loin d'être faits. Toutefois, les responsables du CSC comptent mettre à profit la trêve d'intersaison pour recharger les accus du groupe en organisant un stage en Tunisie, mais surtout pour renforcer l'effectif avec des joueurs pouvant contribuer à la quête du titre. En effet, lors des derniers matchs, la blessure ou la suspension de certains de ses éléments ont amené Abdelkader Amrani à aligner d'autres joueurs en méforme, dans des postes qui ne sont pas les leurs de surcroît, ce qui a influé négativement sur le rendement de l'équipe. Afin d'y remédier, l'entraîneur a d'ores et déjà remis au manager général une liste de trois joueurs à libérer, et ce, en perspective du recrutement d'un défenseur latéral gauche, d'un meneur de jeu et d'un attaquant supplémentaire, qui pourront épauler Belkhir, Belamaïri, Rebih, Cissé et Abid. Au sujet de ce dernier, notons enfin que la direction du CSC a décidé de prolonger son bail d'une saison, tout en revoyant à la hausse son salaire, manœuvre visant à garder le «goléador» aux statistiques impressionnantes (11 buts en 11 matchs !) dans les murs de l'enceinte clubiste, les offres de clubs nationaux et étrangers se faisant de plus en plus insistantes.