El Qods La Ligue arabe a mis en garde hier les Etats-Unis contre une possible décision de déplacement de l'ambassade américaine en Israël, de Tel-Aviv à El Qods (Jérusalem), en la qualifiant d'«assaut clair» contre la nation arabe. Au cours d'une réunion de délégués des pays membres, le secrétaire général de l'institution panarabe, Ahmed Aboul Gheit, a souligné «le danger de cette question, si cela devait arriver». Il a aussi mis en garde contre les «conséquences négatives, pas seulement pour la situation en Palestine, mais aussi dans la région arabe et islamique». Il a estimé qu'un éventuel déménagement de l'ambassade américaine représentait une «menace pour la stabilité régionale». Liban Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, est revenu hier sur sa démission, un mois après cette décision surprise qui avait pris de court le Liban et la communauté internationale, selon un communiqué du gouvernement. «Le Conseil des ministres a remercié le Premier ministre d'être revenu sur sa démission», a indiqué le gouvernement dans un communiqué lu par M. Hariri lui-même. Saad Hariri s'exprimait à l'issue de la première réunion du gouvernement depuis cette démission choc, le 4 novembre depuis Riyad. M. Hariri avait alors invoqué l'ingérence de l'Iran et du Hezbollah dans les conflits de la région, où Riyad et Téhéran s'affrontent par procuration. Syrie La 8e session des pourparlers inter-Syriens organisés sous l'égide de l'ONU ont repris, hier à Genève, sans la délégation du gouvernement syrien, qui n'a pas tranché sur son retour à la table des négociations, ont rapporté des médias. «La délégation ne s'envolera pour Genève ni aujourd'hui (mardi) ni demain. La décision finale (sur son retour aux négociations) n'a pas encore été prise», a indiqué une source proche de la délégation. L'invitation adressée par l'ONU au gouvernement syrien pour la reprise des négociations était «toujours à l'étude chez les dirigeants syriens», selon le journal syrien Al Watan. Yémen Le Conseil des ministres en Arabie Saoudite, réuni hier sous la présidence du roi Salmane, a déclaré espérer voir le Yémen débarrassé des milices «terroristes» soutenues par l'Iran, dans la première réaction de Riyad aux développements dans la capitale yéménite. Sans évoquer directement la mort de l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, tué par ses anciens alliés rebelles houthis, le gouvernement saoudien a vu, dans «le soulèvement» de ces derniers jours à Sanaa, une occasion de débarrasser le Yémen des exactions commises, selon lui par ces insurgés.