La commission de discipline (CD) de la Ligue de football professionnel (LFP) applique-t-elle scrupuleusement le code disciplinaire dans le traitement des affaires des Ligues 1 et 2 ? Pas sûr à en croire nombre d'observateurs, qui épluchent les comptes rendus de la commission de discipline. Documents à l'appui, ces derniers étalent des preuves de la non-observation des textes. Les griefs retenus contre la commission de discipline portent très souvent sur la requalification des faits, qui débouche sur la clémence par rapport aux fautes signalées sur les feuilles de match et les rapports des officiels de matchs (arbitres et délégués). L'interprétation des articles n'est pas toujours conforme à ce qui est mentionné dans le règlement. Des joueurs coupables de fautes graves, comme agression d'arbitre, ou comportement antisportif envers des officiels, «bénéficient», parfois, de clémence injustifiée. Il est vrai qu'entre le moment où la faute est commise, sa transcription sur la feuille de match ou le rapport et son traitement, plusieurs jours se sont écoulés et l'appréciation des faits par la commission de discipline peut modifier la donne à travers leur requalification, qui est tout simplement une flagrante transgression des textes et règlements.