Miss Tizi Ouzou, Sabrina Seker, a décroché le titre de Miss Algérie lors d'une cérémonie organisée, jeudi soir, à l'hôtel Safir (ex-Aletti) d'Alger par l'agence Art-Mode. Technicienne supérieure en informatique, Sabrina Seker est âgée de 19 ans. Elle a décroché la couronne après une sélection qui a duré un peu plus de deux heures. Essuyant de grosses larmes de joie, Sabrina s'est dit fière de recevoir cette distinction. « A travers cette nomination, je compte bien représenter la beauté intérieure et extérieure de la femme algérienne. » La passation de la couronne par Miss Algérie 2005 n'a pas eu lieu : « La Miss a eu un accident de voiture la semaine passée. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement », lance le directeur d'Art- Mode. Les candidates au nombre de quinze ont défilé dans des tenues traditionnelles et de cocktail, signées par deux stylistes, à savoir Hassiba Mimoun d'Alger et Mabrouka Saouli de Annaba. L'animation a été confiée à cheb Yazid, Nadia Baroud, Assia Djermoune, cheba Sihem et Abdelaziz Benzina. Le jury – composé de sept éléments – a eu la tâche facile pour sélectionner la lauréate, vu que les candidates n'étaient pas nombreuses et ne répondaient pas, souvent, aux critères de la beauté. Ces jeunes filles, venues d'Alger, de Boumerdès, de Blida, de Sidi Bel Abbès, de Sétif, de Tipaza, de Médéa, de Skikda et de Béjaïa ont été départagées au nombre de dix pour atteindre ensuite le nombre de cinq. Ainsi, comme le veut l'usage dans un tel concours, la Miss Algérie a été secondée par quatre dauphines, dont Wided Meddour, Selma Hamadache, Tania Rym Misef et Sihem Benchabane. Les cinq dernières nominées sont reparties avec un séjour d'une semaine dans un hôtel cinq étoiles à Tunis, c'est du moins ce qu'a affirmé le responsable d'Art-Mode, Boualem Sahih. Au-delà des efforts qu'a suscités ce concours, nous n'en conviendrons pas, il est important de signaler que l'élection de Miss Algérie aurait dû revêtir avant tout un cachet national. Les candidates présentes n'étaient pas représentatives de l'ensemble du territoire national. A ce propos, Boualem S. a expliqué qu'il n'est pas facile de réunir une fille par wilaya. « Nous avons reçu une centaine de demandes, mais nous avons sélectionné dans un premier temps une trentaine de filles pour réduire le nombre à 15. La section s'est faite par SMS sur la chaîne de télévision arabe M Live ». « Nous espérons faire mieux pour la prochaine édition », dit-il. Les habitués de ce genre de manifestation ont dû certainement remarquer que ce sont a priori les mêmes stylistes qui sont invités à deux ou trois années d'intervalle. Mieux encore, certains nembres du jury sont reconduits automatiquement chaque année. Comme quoi, il est bien beau de revendiquer la paternité d'un concours. Mais ce concours se doit avant tout de répondre aux normes internationales et d'être institutionnalisé annuellement.