Hommage à Denis Martinez à Tizi Ouzou L'Esig, une école privée de Tizi Ouzou, a rendu hommage à l'artiste peintre Denis Martinez. Pour ce faire, une série d'activités a été organisée, le week-end dernier, au siège de l'établissement. L'artiste s'est déplacé à Tizi Ouzou pour parler de son parcours dans les arts plastiques. La cérémonie d'hommage a été rehaussée par la participation du chanteur Brahim Tayeb qui a repris des chansons de son répertoire. Les élèves de l'annexe de l'Ecole des beaux-arts d'Azazga ont participé à l'hommage rendu à Martinez. Le lendemain, des romanciers se sont succédé à la tribune pour parler de leurs projets littéraires. Youcef Merahi, secrétaire général du HCA, a fait état d'un projet de livre sur l'almanach de Tizi Ouzou, après l'édition des Ephémérides de Kabylie. Des ventes-dédicaces ont clôturé la manifestation culturelle que l'Esig compte rééditer à l'avenir. L'immense œuvre de Denis Martinez témoigne en partie du cauchemar de la décennie noire. Les tableaux de l'artiste peintre ont fait le tour des plus belles salles d'exposition du monde. Les œuvres de Martinez travaillent à rendre l'art mondialiste en défendant le droit à l'altérité qui est au cœur de la problématique des arts en général. Lauréat du Grand Prix de la ville d'Alger en 1975, Denis Martinez a fait partie du comité vérité sur l'assassinat de Tahar Djaout en 1993. Le cinéaste Jean-Pierre Lledo, lui, consacre pas moins de trois courts métrages. En 2002, il réalise la première séquence de La fenêtre du vent, performance en plusieurs lieux, à Timimoun, dans le Sud algérien. Y. A. Saoussène Bensalem, Miss Est 2010 La nouvelle reine de beauté 2010 des douze wilayas de l'extrême Est algérien s'appelle désormais Saoussène Bensalem, Miss Skikda 2008 et 1re dauphine de Miss Algérie 2009. Âgée de 27 ans, la Miss est étudiante en architecture à l'école du Cefos d'Annaba. La Miss régionale et ses dauphines ont reçu plusieurs cadeaux offerts par les sponsors. Organisée cette année par Soltani Daradji, le président de l'Association culturelle, tourisme et jeunesse (ACTJ), l'animateur principal de ce type de concours à Annaba, l'élection de la nouvelle reine de beauté a attiré un public nombreux, constitué de jeunes gens essentiellement, ce qui a donné une ambiance festive à la cérémonie. Du haut de son mètre soixante-dix-huit, Saoussène s'est distinguée grâce à ses atouts physiques, sa mine gracieuse, son sourire dévastateur et ses performances en culture générale. Saoussène ne se contente, en effet, pas que d'être un joli brin de fille, elle veut réussir dans ses études et elle s'y attelle avec beaucoup de courage. Titulaire d'un diplôme d'ingénieur en informatique qu'elle a décroché en 2008 et d'un DEA en droit des affaires obtenu en 2009, elle étudie parallèlement le français et l'anglais. Et pour parfaire sa formation, elle dit qu'elle touche à la couture pour éventuellement pénétrer le monde du design et de la mode. Elle offre ainsi à sa région une première couronne de reine de la beauté berbère, qu'elle incarne même si elle ignore les origines exactes de sa famille. Après son sacre, la nouvelle ambassadrice de la beauté de l'Est algérien ambitionne de représenter dignement Skikda, sa ville natale, et, pourquoi pas, le pays tout entier dans divers programmes à venir. Elle aura la responsabilité d'aller défendre très bientôt la couronne de Miss Algérie, qu'elle a failli remporter l'an dernier. À Saoussène Bensalem, nous disons bonne chance ! A. Allia