L'affaire de la réunion Directoire – Commission de surveillance de la JSK non tenue, samedi dernier, en l'absence des membres du directoire et la fermeture du siège provisoire du club, sis au domicile de Lakhdar Madjène, et les réactions suscitées, notamment par le président de la commission Mohamed Zeghdoud, le président du directoire, Lakhdar Madjène, son vice-président Saïd Zouaoui et le directeur technique Azzedine Ait Djoudi ont animé, hier après-midi un point de presse à Ain Benian. Prenant en premier la parole, Zouaoui dénoncera la manière avec laquelle ils ont été convoqués à cette réunion. «On ne convoque pas les gens à une réunion 24 heures seulement avant et par SMS. On avait des engagements. Ait Djoudi était au Maroc, Madjène n'est rentré que samedi soir de France, alors que moi j'étais avec l'équipe à Ain Benian. On n'a jamais refusé de se réunir. On s'est engagé à structurer le club et on assume nos responsabilités. Si on avait été informé avant, on se serait présenté le plus normalement. On n'a rien à cacher». Madjène abonde dans le même sens, s'interrogeant même sur les personnes «étrangères» qui se sont présentées à son domicile, dont l'ex-président Hannachi. «A ma connaissance, la commission de surveillance est composée de sept membres. Je ne comprends pas qu'ils étaient une dizaine à se présenter au siège et devant chez moi». Ait Djoudi se dira étonné pour sa part «de trouver des intrus qui n'ont rien à voir avec la commission de surveillance, notamment l'ancien président Hannachi». Pour ce qui est de l'annonce de Zeghdoud, qui appelle à une AGEx des actionnaires pour le 7 janvier, tout en brandissant la menace d'une destitution, le directoire ne semble pas y prêter attention. «On est là et on continuera notre mission de restructuration. D'ici le 7 on verra ce qui va se passer. On ne s'est pas juste engagé devant ce conseil, mais surtout envers les dizaines de milliers de fans que compte le club. On fait tout cela pour le club», dira Madjène, avant que Zouaoui ne poursuive: «Si on est destitué d'une manière légale, et j'insiste sur la légalité, on se retirera sans aucun problème». Zouaoui en profitera pour évoquer la question de l'ouverture du capital en lâchant : «On est pour l'ouverture du capital sur le fond mais pas sur la forme. Dans l'état actuel, l'ouverture du capital est un danger, même si on est pour. J'estime qu'il faudra stabiliser la JSK avant, et je précise que l'ouverture du capital n'est pas dans nos prérogatives», conclut le vice-président du directoire.