A la faveur de l'amélioration des cours mondiaux du brut, le produit de la fiscalité pétrolière effectivement réalisée, au terme des huit premiers mois de 2017, a enregistré une hausse de près de 21% en comparaison avec la même période de l'année écoulée, rapportait hier l'APS, citant des statistiques du ministère des Finances. Ainsi, entre janvier et fin août derniers, les recettes fiscales pétrolières recouvrées ont été de l'ordre de 1415,1 milliards de dinars, contre 1171,6 milliards sur la même période de 2016. Une amélioration sensible, suscitée, faut-il le préciser, par la hausse de la valeur du baril de pétrole, dont le prix moyen sur les marchés mondiaux s'est établi à 51,7 dollars durant la période considérée, contre 43,5 dollars une année plus tôt, alors que la loi de finances pour 2017 a été basée sur un prix de référence du pétrole à 50 dollars le baril. Parallèlement à cette amélioration des recettes de la fiscalité du pétrole, les ressources budgétaires ordinaires ont également enregistré une hausse de l'ordre de 22%, en s'établissant à 2966,95 milliards de dinars de janvier à fin août derniers, contre 2434,4 milliards sur les 8 premiers mois de 2016. Dans le détail, précise le bilan du ministère des Finances, les ressources ordinaires effectivement recouvrées sur la période en question sont composées de recettes fiscales ordinaires de l'ordre de 1 801,92 milliards de dinars sur les 8 premiers mois de 2017 (contre 1683,52 milliards sur la même période de 2016), de recettes ordinaires de 180,95 milliards de dinars (contre 103,32 milliards), des recettes d'ordres, dons et legs de 27 millions de dinars (contre 24 millions) et de recettes exceptionnelles de 984,05 milliards de dinars (contre 647,53 milliards). Aussi, les recettes budgétaires globales (fiscalité pétrolière et ressources ordinaires comprises) ont atteint 4 382,05 milliards de dinars entre janvier et fin août 2017, contre 3606 milliards sur la même période de 2016, en hausse de 21,52%, soit un taux de réalisation de près de 78% sur les 8 premiers mois de l'année. Pour ce qui est des dépenses budgétaires effectivement engagées, il est fait état d'une légère hausse, de l'ordre de 1,2%, par rapport à la même période de 2016, soit un montant de 5127,76 milliards de dinars de janvier à août derniers, contre 5066,82 milliards une année plus tôt. Au titre de ces mêmes périodes de comparaison, le déficit du Trésor public, souligne enfin le ministère des Finances, a donc enregistré un recul de près de 41%, baissant ainsi à 917,85 milliards de dinars à fin août passé, contre un déficit de 1 552,56 milliards à la même période de 2016.