Le retard dans les travaux de construction de deux cantines scolaires ne cesse de créer le mécontentement chez des parents, dont les enfants ne bénéficient toujours pas de repas chauds au niveau de leur école. L'école des filles sise au centre-ville de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ainsi que celle de Sidi Ali Ouyahia, un quartier à la sortie est de la ville, demeurent les derniers établissements sans restaurant scolaire. Voyant que les délais de livraison du restaurant scolaire sont dépassés pendant que les travaux piétinent, l'association de parents d'élèves est montée au créneau à plusieurs reprises pour demander aux autorités d'intervenir. Les réclamations suivies d'une grève à l'école de filles ont finalement abouti à pousser le wali de Tizi Ouzou à débloquer des rallonges budgétaires sur proposition du directeur de l'éducation. Six millions de dinars sont destinés à la poursuite des travaux à l'école de filles, alors qu'une autorisation de programme d'un montant de 6,5 MDA est accordée pour la même opération à l'école de Sidi Ali Ouyahia. Des sommes importantes qui, selon la décision, seront ouvertes «en recettes et en dépenses au budget de la commune de Aïn El Hammam». Or, il se trouve que la nouvelle assemblée a refusé de voter le budget communal, bloquant de la sorte de nombreux projets, particulièrement la suite des travaux des deux restaurants scolaires. La situation,n qui pénalise les enfants, surtout en période de froid, est dénoncée par leurs parents, obligés de les déplacer jusque chez eux, chaque jour à l'heure du déjeuner.