DJELFA Un printemps pas comme les autres ! Jamais de mémoire de Djelfaoui le printemps n'avait été aussi beau. L'image de cette saison n'étant qu'un lointain et vague souvenir, un mythe presque, de moins en moins rapporté par pères et grands-mères, tant il est vrai que le climat de ces dernières décennies n'a offert aux populations locales que sécheresse et tempêtes de sable. Ainsi, les fortes précipitations qu'a connues la région et tout le centre du pays n'auguraient pas seulement d'une bonne saison agricole mais ont aussi contribué à métamorphoser complètement le paysage, égayant les regards et ravissant les esprits. En effet, les grandes plaines caillouteuses ont subitement cédé la place, l'espace d'un printemps, à de vastes prairies verdoyantes et fleuries, propices à de longues randonnées et dont le prisme naturel contraste souvent avec ces collines ingrates et presque dégarnies. Un spectacle de toute beauté qui a ravi jeunes et moins jeunes, leur rappelant que Dame nature peut toujours faire don de ses richesses inavouées. S. OUAHMED Commercialisation de stupéfiants À BLIDA Arrestation et saisie de 500 G de kif La brigade de recherches et d'investigation de Blida a arrêté un trafiquant de drogue avec en sa possession 500 grammes de kif. C'est suite à des renseignements que les enquêteurs ont engagé une filature sur le suspect. Ce dernier est connu pour son activité de commerce illicite de stupéfiants dans la commune de Khazrouna et Beni Mered. C'est dans le quartier de Diar el Bahri que le trafiquant a été arrêté par les policiers avec en sa possession 100 grammes de kif. Après être passé aux aveux, les enquêteurs, qui ont fait une perquisition dans la demeure du délinquant, découvrent 400 grammes de kif. Présenté devant le tribunal de Blida, KH. Y a été mis sous mandat de dépôt pour détention et commercialisation de stupéfiants. K. Fawzi Tizi Ouzou L'Ecole Sid-Ali Ouyahia sans cantine Rouverte juste au début de l'année après avoir bénéficié de travaux de consolidation et de rafistolage, qui auront coûté une année de péripéties et d'errance aux élèves et à leurs encadreurs jumelés dans un autre établissement, l'école de Sid-Ali Ouyahia, dans la daïra de Aïn El Hammam, n'a toujours pas de cantine scolaire, malgré les incessantes demandes émanant de l'administration et des parents. “Lorsque l'entreprise des travaux en cours a entamé la construction du mur de soutènement, la possibilité de voir une salle aménagée en matériaux légers nous redonnait encore espoir de voir se réaliser l'aménagement d'une cantine”, nous apprend-on à Sid-Ali Ouyahia. Le rêve de jouir d'une cantine n'a toujours pas vu le jour, et les enfants, même ceux qui habitent dans les cités voisines continuent de cavaler entre midi et 14 heures, sur des routes parfois dangereuses, compte tenu de l'insécurité routière. “Nos enfants ont tout de même droit à un repas équilibré tout en restant dans l'enceinte de l'établissement, au lieu de courir dangereusement entre les voitures. Ils y seraient plus sécurisés ici et leur rendement pédagogique ne pourrait qu'évoluer”, nous confie un parent. Le projet d'une cantine scolaire ne fera pas drainer un budget faramineux, il suffit donc d'y penser en le mettant au rang des priorités. Ainsi des dizaines de mioches y trouveront un peu plus de chaleur, surtout en ces temps de froid. LIMARA B.