La récolte de l'année dernière était de 8 millions de litres. Une quantité de plus de 5 millions de litres d'huile d'olive a été produite dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis le début de la saison oléicole. Plus de 566 700 quintaux d'olives ont été récoltés. La direction des services agricoles (DSA) de la wilaya estime, dans son dernier bilan datant de la semaine écoulée, à quelque 24 000 ha la superficie récoltée, sur un total de 38 600 ha de terrain dédié à l'oléiculture. Près de 300 000 q d'olives sur le volume récolté à ce jour ont été triturés, selon Samia Hadjih, chargée de la filière oléicole à la DSA. 271 huileries ont ouvert leurs portes et ont entamé le travail de trituration, souligne-t-elle. Elle ajoute que la campagne de cueillette a très bien avancé, avec plus de 73% de récolte accomplis. La responsable rappelle dans ce sillage que les préavisons établies en début de saison par la même direction étaient de 680 000 q d'olives et près de 13 millions de litres d'huile. «Les prévisions pour l'actuelle campagne de cueillette des olives prévoient une hausse de la production d'olives, ainsi que celle d'huile par rapport à ce qui a été enregistré la saison d'avant», soutient notre interlocutrice, soutenant que ces mêmes prévisions devraient être atteintes d'ici la fin de la récolte prévue vers le mois de mars. Elle rappelle ainsi que durant la campagne 2016/2017, seulement 429 207 q ont été récoltés pour un apport d'un peu plus de 8 millions de litres d'huile d'olive. Le rendement en huile d'olive prévu cette année est toutefois en deçà de celui enregistré lors de la dernière campagne. «Nous enregistrons une légère baisse dans le taux d'extraction de l'huile», souligne la chargée de la filière oléicole, précisant que le rendement était de 19 litres d'huile à l'hectare l'an dernier, passant à 17 litres/ha seulement cette année. La saveur de l'huile a aussi connu un changement et plusieurs consommateurs ont signalé un léger arrière-goût amer. «L'huile produite cette année est marquée par la présence d'une légère amertume. Le phénomène résulte des conditions climatiques et à l'arrivée des pluies bien en retard. Durant les mois d'octobre et de novembre, on n'a pas enregistré la moindre pluviométrie», explique Mme Hadjih.