- Tariq Ramadan, accusé de viols, placé en garde à vue à Paris L'islamologue suisse, Tariq Ramadan, visé depuis octobre par deux plaintes pour viol en France, a été placé en garde à vue, hier, par les enquêteurs de la police judiciaire parisienne. Tariq Ramadan s'est rendu hier matin à la convocation des policiers «dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires». Dans le sillage du scandale Weinstein aux Etats-Unis cet automne, qui a entraîné dans de nombreux pays une libération de la parole de femmes victimes d'abus sexuels, deux femmes ont accusé le théologien de les avoir violées en 2009 et en 2012 en France. Depuis le début de l'affaire, Tariq Ramadan a catégoriquement démenti les accusations. La première plaignante, Henda Ayari, accuse l'islamologue de l'avoir violée dans un hôtel parisien en 2012. La défense du théologien a versé au dossier des pièces censées, selon elle, discréditer la parole de cette ancienne salafiste devenue militante féministe. - Deux personnes tuées par le monoxyde de carbone à Boumerdès Deux hommes, âgés de 32 et 34 ans, ont été découverts morts avant-hier dans un appartement au front de mer, à Boumerdès, a-t-on appris de source locale. Les victimes, natives de Benyounes, dans la commune de Zemmouri, auraient inhalé du monoxyde de carbone. Une troisième personne qui se trouvait avec elles dans le même appartement a été transférée à l'hôpital de Thénia, où elle se trouve dans un état comateux, a-t-on encore appris. Ce drame est le premier du genre depuis le début de la saison hivernale dans la wilaya de Boumerdès. Les campagnes de sensibilisation contre les dangers du monoxyde de carbone organisées par les autorités locales n'ont pas été vulgarisées auprès du grand public. - Les agents de sécurité paralysent la mine d'Ouenza à Tébessa Une centaine d'agents de sécurité travaillant comme contractuels à la Société de gardiennage et de surveillance (SGS), domiciliée à Annaba, sont depuis hier en grève illimitée au site minier d'exploitation du minerai de fer à Ouenza, à 90 km au nord de Tébessa, apprend-on sur place. Ils réclament leur intégration comme agents de sécurité permanents dans le complexe minier. Ils ont procédé, tôt le matin, à la fermeture des silos contenant le minerai de fer, empêchant l'accès de tout matériel roulant de transport. «C'est pour la énième fois que nous protestons pour nous intégrer comme des agents de sécurité relevant de la mine de Ouenza, mais notre demande demeure lettre morte. Ce sont les proches des responsables de la mine qui sont pris dans ces recrutements», a déploré un gréviste rencontré sur place. - Un condamné à mort exécuté au Texas L'Etat américain du Texas a exécuté, mardi soir, un condamné à mort, peu après que la Cour suprême des Etats-Unis eut rejeté un ultime recours lancé par ses avocats. William Rayford, un Noir de 64 ans, a reçu une injection létale dans sa prison de Huntsville. Il est devenu le deuxième prisonnier à être exécuté cette année dans le pays, après un premier également au Texas. M. Rayford avait, un jour de 1999, battu, poignardé et étranglé son ex-compagne, Carol Lynn Thomas Hall, abandonnant son corps dans une conduite d'égout. Il avait juste avant blessé par arme blanche le fils de sa victime, qui était adolescent. L'agresseur se trouvait à l'époque des faits en liberté conditionnelle, ayant été condamné pour un premier meurtre en 1986 : il avait mortellement blessé, également par arme blanche, son ancienne femme, Gail Rayford, devant les quatre enfants du couple. Le Texas a prévu une exécution, jeudi, d'un autre condamné à mort. C'est traditionnellement l'Etat américain qui exécute le plus.