La décision de la commission de recours de la FAF de restituer 3 points à l'AS Aïn M'lila dans l'affaire des réserves formulées par le WA Tlemcen à l'encontre du joueur de l'ASAM, Noureddine Hachem, qui était suspendu à la date du match indiqué et qui a été porté sur la feuille de match, soulève des interrogations et questionnements. Des tierces parties, à l'instar du MO Béjaïa, JSM Skikda, CAB Bordj Bou Arréridj, JSM Béjaïa, même l'ASO Chlef et RC Relizane, ont toutes les raisons de s'estimer lésées par la décision de restitution des 3 points à l'ASAM. Il y a mal- donne, sans conteste. C'est le fruit de l'erreur de la commission de discipline de la LFP qui a trop tardé pour rendre le verdict dans l'affaire des réserves du WAT. Les règlements prévoient qu'une telle affaire doit être traitée et communiquée 48 heures après le match. En prenant beaucoup de retard (24 jours au lieu de 2) pour rendre le verdict, la commission de discipline a ouvert la porte à l'erreur administrative dans laquelle l'ASAM s'est engouffrée, c'est son droit le plus absolu, pour au moins éviter la défalcation de 3 points. Les clubs lésés, tierces parties, ont toutes les raisons de croire que le retard occasionné par la commission de discipline de la LFP leur porte un lourd préjudice sur le plan comptable (points). En vertu des articles 34, 43, annulation de la sanction, et l'article 82, alinéa 2, défalcation de points, les clubs qui visent l'accession, au même titre d'ailleurs que l'ASAM, sont en droit de s'estimer lésés par le verdict de la commission de recours dans la mesure où il est établi que l'ASAM a aligné un joueur suspendu et que de ce fait le club doit subir la défalcation de points. D'où l'impérieuse nécessité pour les organes juridictionnels de statuer conformément aux règlements et de ne pas prendre des libertés aux conséquences néfastes.