L'Olivier d'or dans la catégorie des longs métrages, trophée principal du festival, n'a pas été attribué. Le rideau est tombé, mercredi soir, sur les activités de la 16e édition du Festival national culturel annuel du film amazigh qu'a abrité la wilaya de Tizi Ouzou du 24 au 28 février dernier, en hommage à l'illustre écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri. Si le premier prix dans la section des longs métrages qui n'a pas été attribué, cette année, par les membres du jury pour insuffisance de la qualité des films en lice, l'Olivier d'or dans la catégorie documentaire a été remporté par Oussama Rai avec Izmulen N'Igraren qui traite des anciennes traditions de la vallée du M'zab. «Nous avons réalisé ce travail avec des moyens vraiment dérisoires», a déclaré Oussama Raï. Concernant les courts métrages, le premier prix est revenu à Omar Belkacemi pour son film Lmuja, tandis que le prix spécial jury du festival a été décerné à Omar Amroun qui a pris part à la manifestation avec Takumt N'Tuddert (Une peine à vivre). Djedjiga Makhloukhen et Salah Ouamar ont remporté les premiers prix, respectivement de l'interprétation féminine et masculine, pour les rôles dans le film Amendil de Karim Rahim. Le président du jury, Tahar Boukela, a souligné les raisons qui ont fait que l'Olivier d'or du long métrage n'a pas été pas attribué. «Cette distinction n'a pas été décernée cette année par respect au cinéma amazigh. Nous avons décidé de ne pas attribuer ce trophée pour inciter les réalisateurs à faire plus d'efforts afin de participer, à l'avenir, avec des productions de qualité», a-t-il précisé lors de la cérémonie de clôture du festival, qui s'est déroulée en présence du wali, Mohamed Bouderbali, et du président de l'APW de Tizi Ouzou, Youcef Aouchiche. Par ailleurs, rappelons que le Festival du film amazigh de Tizi Ouzou a mis en compétition 17 productions cinématographiques, dont 7 cours métrages, 7 documentaires et 3 longs métrages.