Les étudiants résidents de la cité 1000 lits Belaïd Yekhlef, à Es Sénia, ont entamé, hier, un mouvement de protestation pour dénoncer les conditions de vie dans ladite cité et réclamant une amélioration de leur cadre d'étude. Ces étudiants ont transmis plusieurs correspondances aux différents responsables pour attirer leur attention sur la détérioration de la cité et l'absence de plusieurs commodités. Selon le jeune Houari Meddah, membre de l'Organisation nationale pour la solidarité estudiantine (ONSE), «cette cité, qui a englouti beaucoup d'argent pour des travaux de réfection, est finalement devenue un gouffre financier sans que les choses ne s'améliorent». Et de préciser : «Des travaux ont été effectués pour les douches communes et les sanitaires, mais les étudiants continuent d'aller dans les douches publiques car il n'y a pas d'eau. Il en est de même pour les sanitaires d'où émanent des odeurs nauséabondes et nous ne savons pas quoi faire. Nous avons également un problème pour nos études, car il n'y a pas de salle d'internet, ni de matériel informatique. En plus, nous devons être reçus au moins trois fois par an par les responsables pour des consultations, selon les directives de la tutelle, mais il n'en est rien.» Face à cette situation, lesdits étudiants ont décidé d'une grève ouverte jusqu'à la prise en charge de leurs revendications. Hier vers 11h, les représentants des grévistes devaient être reçus par le directeur des œuvres universitaires pour un éventuel règlement de la situation, a fait savoir Houari.