Jeudi dernier, Hadj Abdellaoui Belkacem, coordinateur national des associations de soutien au programme du président de la République, devait animer un meeting avec ses militants, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula. Une demande d'autorisation à cet effet avait été déposée le 3 décembre. Le jour J, les services de la wilaya ne s'étaient toujours pas manifestés officiellement. Autrement dit, la manifestation de sensibilisation ne devait pas se tenir à l'endroit demandé. Ebahis par tant d'indifférence de la part de l'Administration, les quelque deux cents personnes (une équipe de l'ENTV était là pour la couverture) ont exprimé leur colère en ces termes : « Rien ne justifie ce refus de la wilaya, c'est de l'abus tout simplement. Et dire que le président de la République a exhorté les responsables à aller vers le peuple, les jeunes, la société civile. C'est inadmissible ». Les mécontents qui risquaient d'exploser sur les lieux, sont finalement revenus à de meilleurs sentiments. Les organisateurs ont opté pour la grande salle de leur siège pour se réunir. M. hadj Abdellaoui a tenu, lui aussi, à exprimer son incompréhension : « je ne comprends rien à cette attitude et cela eu égard au souhait de bienvenue qui m'a été signifié à Alger par le wali, lors de la rencontre des walis avec le gouvernement ». Dans le local, l'assistance a dénoncé « ces pratiques et ces blocages face à la société civile ». Les objectifs de ce meeting sont la sensibilisation et le suivi de l'état d'avancement du programme du président de la République ainsi que le recueil des doléances des citoyens. « Nous saisirons les hautes autorités de l'Etat pour cet incident que nous qualifions d'abus d'autorité ». Enfin, en dépit de ce contretemps, la coordination, comme à l'accoutumée, a pu créer l'événement ce jeudi...