Les étudiant résidant la cité universitaire 2000 lits ont vécu une semaine de forte agitation, née suite au mouvement de grève déclenché par les transporteurs conventionnés avec l'Administration et qui continuent de réclamer leurs dus. Un grogne perceptible et presque annoncée après l'épisode lié aux rapports conflictuels entre les services des oeuvres universitaires et certains services de la wilaya, qui rechignaient à avaliser les contrats préétablis avec les propriétaires de bus pour, diront certains, « avoir enfreint la réglementation en matière de passation de marchés publics ». La grogne des transporteurs n'est pourtant, pour ceux qui suivent l'évolution de la situation, que la partie visible d'une gabegie qui risque de perdurer tant que demeure le laxisme de la tutelle, l'ONOU en l'occurrence. Les cadres de cette direction ne cessent de défiler, pour soit disant enquêter sur les prétendues malversations mais sans résultats, comme en témoignent les nombreux scandales étalés sur la scène publique. Beaucoup de cadres ont défilé dans cette infrastructure et beaucoup sont poursuivis par la justice, sans conséquences sur la gestion. Le dernier épisode a valu le limogeage de travailleurs au niveau de la cuisine et la démission du directeur de la cité.