L'Union européenne (UE) et le Royaume-Uni sont parvenus, hier, à un accord sur une «large partie» du traité qui scellera la sortie des Britanniques de l'Union et sur la période de transition après le Brexit, a annoncé le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier. Londres et Bruxelles sont parvenus également à «un accord sur la période de transition», réclamée par la Première ministre britannique, Theresa May, pour permettre au Royaume-Uni de mettre en place de nouveaux arrangements après le Brexit. Une période durant laquelle, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers et ne sera plus représenté au sein des institutions, organes et organismes de l'Union. La période de transition pendant laquelle le Royaume-Uni ne participera plus au processus de décision de l'UE «sera d'une durée limitée», a-t-il ajouté, précisant qu'il «conservera néanmoins les avantages et bénéfices du marché unique, de l'union douanière et des programmes d'aide». Selon le négociateur en chef de l'UE, Londres et Bruxelles ont convenu, en outre, que les citoyens européens qui arriveront au Royaume-Uni pendant la période de transition et les citoyens britanniques, qui décideront de s'installer dans un pays européen durant la même période, «bénéficieront des mêmes droits que ceux arrivés avant le Brexit». La question des droits des expatriés est l'un des trois dossiers jugés prioritaires par les Européens, pour un «retrait ordonné» des Britanniques de l'Union. L'accord scellé en décembre entre l'UE et le Royaume-Uni portait sur trois domaines prioritaires que constituent les droits des citoyens, le dialogue sur la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord et le règlement financier.