Les services de l'unité de l'Algérienne des eaux de Relizane ont dévoilé quelque 800 cas de branchements illicites à son réseau d'eau potable. Pas moins de 34 dossiers ont été transmis à la justice qui a eu à prononcer, jusque-là, quatre condamnations à des peines de prison. Par ailleurs, l'unité trouve de plus en plus de difficultés dans le recouvrement de ses créances impayées, en dépit des efforts déployés par la police des eaux, structure nouvellement créée pour lutter contre ce fléau, apprend-on des responsables. En effet, les efforts consentis par les brigades de recouvrement, installées au niveau des 15 secteurs repartis sur le territoire de la wilaya, ont permis de réduire les créances qui sont passées de 40 à 27,8 milliards de centimes au dernier trimestre 2006, un chiffre qui demeure, cependant, considérable, affirme-t-on. Les administrations publiques locales et autres collectivités constituent les plus importants créanciers, avec respectivement 7,8 et 7,5 milliards de centimes. Si ces abonnés sont considérés solvables, en dépit de leur retard, les particuliers font souvent l'objet de coupures qui atteignent une moyenne de 50 par jour, pour les contraindre à payer.