Pour la première session, les élus de l'APW de Souk Ahras se sont penchés sur deux dossiers. Il s'agit des structures spécialisées de la direction de l'action sociale (DAS) et des cantines scolaires, avec le transport des élèves comme sous dossier. Au premier jour de la session, mercredi dernier, Abdallah Heraoubia, le président de l'Assemblée, a résumé à travers son entame les différentes activités de son Assemblée, notamment la prise en charge des citoyens de toute la wilaya, le traitement des problèmes de l'heure et la coordination avec les membres de l'exécutif. De son côté, Abbes Badaoui, wali de Souk Ahras, a mis en relief l'importance d'un partenariat administration-élus dans la gestion des affaires de la wilaya. Les projets de logements, toutes formules comprises, l'investissement, le raccordement au réseau de gaz et l'alimentation en eau potable ont été les principaux axes détaillés par le premier responsable de l'exécutif. Le premier rapport, lu par le représentant de la commission des affaires sociales, culturelles, religieuses, des biens wakfs, du sport et de la jeunesse, a été proposé au débat par le bureau de la session. Pour Hychem Gouasmia, le deuxième élu à intervenir le premier jour de la session, la prise en charge des handicapés mentaux doit faire l'objet d'un programme consistant, où toutes les parties concernées doivent s'impliquer positivement. Mohamed Hafsi dira sur un air pensif au sujet des personnes âgées accueillies dans les structures de la DAS : «Vous avez affaire à des gens qui étaient productifs tout le long de leur carrière professionnelle ou dans les métiers où ils donnaient un sens à leur vie et à la société à laquelle ils appartiennent. Ces mêmes gens méritent plus d'égards et beaucoup d'intérêt.» D'autres élus, en l'occurrence le docteur Azedine Aouaidjia, Wahbi Rouaibia, Boumaza et Treaâ, ont tous exprimé leur volonté d'œuvrer pour une prise en charge efficiente des franges vulnérables, à savoir les malades mentaux, les démunis, les familles en détresse et les enfants sans protection parentale. Le cas affligeant d'un enfant issu d'un couple divorcé, et dont l'époux de sa mère refuse sa présence en milieu familial a été cité en exemple par des membres de ladite commission, qui ont argué que l'enfant a été placé dans une structure spécialisée sur ordre du juge des mineurs. Instruction a été donnée par le wali pour que l'enfant soit orienté vers un milieu moins contraignant pour son âge.