Le rapport de la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle a, au deuxième jour de la session ordinaire de l'APW, détaillé la situation des cantines scolaires à travers toutes les communes de Souk Ahras, tout comme celle du ramassage scolaire, notamment en milieu rural. Procès-verbaux de réunions, photos, enquêtes et propos des différents partenaires ont étoffé ledit rapport, où les carences des communes ont été passées au peigne fin par les élus. La qualité des repas et leur consistance, l'hygiène des lieux et leur suivi de la part des Assemblées communales, l'entretien des écoles et leur équipement, le nombre réel des effectifs affectés aux établissements scolaires, la ponctualité des moyens de transport des élèves habitant les zones éparses et le choix des points de stationnement et plusieurs autres détails ont été présentés par le président de la commission précitée, qui a fait l'objet, par la même occasion, de signes d'encouragement pour l'objectivité dont ont fait preuve les membres de sa commission. «Est-il normal qu'une école primaire enrôle sous les auspices d'une APC de la wilaya 40 employés, au moment où une autre se limite aux services d'un seul travailleur qui assure gardiennage, maintenance et restauration ?», s'est demandé, à juste titre un membre de l'APW. Il sera conforté dans ses dires par un autre élu, qui demandera carrément un meilleur suivi du personnel, car il existe, estime-t-il, des employés qui perçoivent leur salaire tout en étant dispensés de travail. C'est donc le sempiternel problème de gestion des ressources humaines qui est reposé avec acuité dans les communes. Pour Mme Berrouag, les cantines scolaires doivent faire l'objet de visites inopinées et les transporteurs des écoliers doivent tenir compte des horaires de ramassage scolaire, parfois décidé unilatéralement à une heure de risque, notamment l'hiver. Le docteur Aouaidjia n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les communes qui avancent le manque d'eau comme alibi pour paralyser le bon fonctionnement des établissements scolaires. Sur un air rassurant, le wali de Souk Ahras a répondu aux préoccupations des élus et pris des décisions relatives à la maîtrise de ces deux chapitres de la gestion. En fin de session, un rapport audiovisuel mettant en relief les activités du premier responsable de l'exécutif depuis son installation à Souk Ahras a été présenté. C'est Rouaibia Wahbi qui commentera et la session et le dernier rapport dans les propos suivants: «Nous venons d'asseoir de nouvelles assises pour cette complémentarité entre l'administration et les élus tant prônée à tous les niveaux et l'on est tentés de croire qu'avec les membres de l'exécutif, le wali à leur tête, nous représentons un atout majeur pour assumer nos tâches dans les meilleures conditions». L'intervenant sera ovationné par ses pairs.