Après un exquis méchoui et un plat de couscous au miel, les hôtes de Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, ont eu droit à une soirée des plus palpitantes. En effet, coiffés de plumages multicolores et d'habits traditionnels, les danseurs entonnaient des chants puisés du terroir tout en exécutant des danses gracieuses sous les roulements de tambour et les applaudissements des délégations étrangères présentes en nombre important. Quelque-uns des présents ont même « dégainé » leur appareil photo numérique pour immortaliser des scènes hautes en couleur. La troupe de chants traditionnels marocains s'est mise, elle aussi, de la partie en interprétant un répertoire qui a suscité de chaleureuses ovations du public après que le danseur eut mis en avant quelques « tours d'adresse corporels » sous forme de pirouettes, tout en maintenant sur sa tête un plateau contenant des tasses de thé. Le public a manifesté également son « émerveillement » face à la troupe hindoue qui exécutait la danse des guerriers, emmitouflés dans des habits traditionnels. Les hôtes sénégalais présentaient eux une fresque magistrale avec un mouvement chorégraphique, accompagné d'instruments à percussion dans un tempo aussi vif qu'accéléré. Le pays de la samba, en l'occurrence le Brésil, a agrémenté la soirée par des morceaux empruntés de la tradition de la province de Recife, des airs qui ont transporté le public dans une atmosphère carnavalesque, sous un rythme « diaboliquement » effervescent. Les Emiratis, quant à eux, ont gratifié l'assistance d'airs assimilés davantage à une fanfare rehaussés par les sons de la cornemuse. Le pays de la Pampa est revisité à travers les Indiens ayant foulé la scène de la salle pour offrir aux mélomanes une partition savamment distillée par les airs de flûte, relayés par les Egyptiens de la région d'Essaïd (sud de l'Egypte) présentant un florilège de danses traditionnelles.La soirée a vu enfin défiler la troupe les Inuits venus du désert de glace du Canada, arborant arcs et flèches. Les Aborigènes des homelands d'Australie qui n'ont d'habits que leurs peintures corporelles, ou encore les danseurs mystiques venus du Sud tunisien, sans omettre les Mongoles avec leur symbolique cimeterre, présentant à pas de danse une série de mouvements, en guise d'hymne à la paix et l'allégresse.