Les dernières précipitations qui ont concerné la région de Skikda ont remis le risque d'inondation de nouveau à jour. Il a fallu que la pluie tombe, considérablement certes, pour que des routes de la ville se ferment et que pas moins de quatre établissements scolaires, tous cycles confondus, ferment leurs portes. La palme est revenue cependant à la cité Merj Eddib qui a été carrément isolée et le CEM Salah Saâdi a une fois encore fermé ses portes. Cet établissement ne cesse d'ailleurs, et cela depuis des années durant, de vivre le même problème, mais aucune solution technique n'a été entreprise pour éviter les risques d'inondation à cet endroit. Les mêmes explications des responsables de la commune se suivent et se ressemblent à l'usure sans pour autant convaincre les citoyens qui, eux, ne croient qu'en ce qu'ils voient. A Merj Eddib, on ne voit que l'eau qui déborde à chaque goutte de pluie, et on n'a nullement besoin d'être technicien pour constater que cette situation se passe toujours au niveau du même avaloir situé à proximité du CEM Saâdi qui continue de mener la vie dure aux automobilistes et aux habitants de la région. Qu'attend-on pour solutionner ce problème puisqu'il a été largement identifié ? Autre chose : pourquoi l'APC a-t-elle attendu que la chaussée située à l'entrée de la ville, juste près de l'échangeur, se gorge d'eau pour faire bouger ses engins afin de curer les abords sous une pluie battante ? Pourquoi continue-t-on d'agir dans l'urgence alors que la météo nous avait offert des mois de soleil en plus pour pallier toute éventualité et préparer la saison des pluies. Allez savoir !