Le séminaire que nous venons de tenir s'inscrit dans la continuité des efforts de nos deux pays pour un partenariat d'exception », a souligné le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste Blazy, à l'issue d'un séminaire sur la promotion des investissements français en Algérie qu'il a coprésidé avec Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements. L'Algérie a des atouts socioéconomiques que ne présente aucun autre pays de la sous-région, a observé Philippe Douste Blazy. Et il a rappelé qu'il avait constaté lors de sa visite en Algérie, les 9 et 10 avril dernier, combien les investissements français étaient en deçà du potentiel économique algérien. Pour sa part, le ministre algérien a souligné que le fait que cette réunion avec des hommes d'affaires français se tienne au Quai d'Orsay montre l'importance qu'accorde la France à la coopération bilatérale. « Nous sommes deux partenaires qui veulent aller loin dans le sens de leurs intérêts respectifs », a ajouté Abdelhamid Temmar. Et de dire encore : « Depuis 2005, les investissements français reviennent en force. Nous avons voulu limiter ces investissements à trois secteurs : l'agroalimentaire, le pharmaceutique et l'automobile. » Abdelhamid Temmar a annoncé que des comités algéro-français d'hommes d'affaires encadrés par les deux Etats vont se mettre en place pour travailler ensemble sur des projets concrets. « Nous passons du potentiel au concret. » Sur les difficultés rencontrées jusqu'ici par les investisseurs étrangers, M. Temmar a indiqué que ces difficultés sont liées à la transformation de l'économie nationale, et de donner l'exemple de l'économie polonaise qui a mis quatorze ans pour se libéraliser. « Nous avons le meilleur environnement d'affaires de la sous-région, il y a la manière dont l'économie fonctionne. » Et aussi : « Quand on concentre la coopération dans des domaines précis, la solution sera précise », a-t-il ajouté. Puis il a indiqué qu'au problème du foncier des solutions concrètes seront avancées d'ici fin janvier 2007, que le problème financier est en cours de résolution, reste le marché parallèle. « Ce problème n'est pas propre à l'Algérie, l'Italie en souffre, et la France aussi dans une certaine mesure, n'importe quelle économie au monde en est touchée », a-t-il fait remarquer. A une question sur le traité d'amitié qui marque le pas, le chef de la diplomatie française a avancé que la relation franco-algérienne ne se limitait pas au traité d'amitié. Et « nos rapports sont excellents ». Paris De notre bureau