100 000 personnes au moins, occupant les 20 000 habitations en préfabriqué réalisées au lendemain du séisme d'octobre 1980, attendent avec impatience la signature, dans les prochains jours, par le président de la République, de la loi des finances pour 2007. Celle-ci comporte un amendement du parlement portant octroi d'une aide de 100 millions de centimes à chaque famille, en plus d'un prêt de 2% de même montant pour le remplacement ou la réhabilitation de ce type d'habitat. Lors de la session d'octobre dernier, les élus de l'APN avaient, on s'en souvient, modifié un article de la loi des finances complémentaire pour 2005, qui prévoyait des crédits à des taux bonifiés plafonnés à 200 millions de centimes pour les mêmes travaux. La mesure ne concernait que les 12 000 acquéreurs ayant acheté leurs biens dans le cadre de la cession des biens de l'Etat. Pour ce qui est des 6 300 autres pères de famille, occupant les lieux à titre de locataires, le gouvernement avait, rappelons-le, retenu la construction de trois nouvelles citées de logements sociaux, en particulier dans les communes de Chlef et de Chettia. Même modeste, le soutien financier du gouvernement vient donc à point nommé pour les aider à réparer ou à reconstruire leurs habitations dont la durée de vie est largement dépassée. Ce qui leur permettra sans doute de vivre dans des conditions décentes et d'en finir avec les problèmes de santé liés à l'état lamentable de ces logements. Pour tout cela, cette mesure revêt une grande importance et s'annonce comme une bonne nouvelle en cette fin d'année, car le provisoire n'a que trop duré.